GrippeA/H1N1 : International : Dossiers SOS JUSTICE

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14/07/2010

France : instaurons les liens entre toutes les affaires, les pétroliers, les laboratoires pharmaceutiques et la campagne de vaccination contre le virus de la GrippeA/H1N1

France : les affaires que le procès Clearstream tente de passer sous silence. Voir l'article en bas de la présente note.

Affaires auxquelles il convient d'ajouter celles des attentats de Karachi et de Bettencourt/Woerth.

Karachi : Sarkozy cité dans un rapport de la police luxembourgeoise
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/06/02/karachi-sarkozy-mis-en-cause-par-la-police-luxembourgeoise_1366741_823448.html

Sarkozy et l'affaire de Karachi: de la "fable" à la "cruelle réalité"
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/sarkozy-et-l-affaire-de-karachi-de-la-fable-a-la-cruelle-realite_896868.html


Les pratiques eugénistes continueraient-elles, bien que les gouvernants s'en défendent ?

 

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France : les affaires que le procès Clearstream tente de passer sous silence

vendredi 20 novembre 2009 par dguimond

(Source : WSWS)

Une série de scandales liés à la corruption dans les secteurs pétrolier et de l’armement, s’étalant sur une vingtaine d’années, constitue le contexte judiciaire du procès de l’affaire Clearstream engagé par le président Nicolas Sarkozy contre l’ex-premier ministre Dominique de Villepin.

Si le but principal du procès est de légitimer et renforcer les changements politiques de droite menés par Sarkozy depuis son élection de 2007, il y a un autre objectif en lien avec celui-ci : cacher la corruption incroyable que ces affaires ont révélée. Au lieu d’élucider le contexte plus large de ces « affaires politico-financières », le procès s’est concentré très étroitement sur le fait de savoir si Villepin cherchait à diffamer Sarkozy en préparant des listings financiers truqués. Il faut également noter que Sarkozy a décidé en janvier dernier de supprimer la fonction de juge d’instruction telle qu’elle existe actuellement, alors que ce sont de tels juges qui ont fait révéler au grand jour ces scandales.

Un aspect remarquable de ces affaires tient à l’impunité juridique dont jouissent les politiciens et les hommes d’affaires impliqués – alors même que les enquêtes ont mis à jour des preuves de détournements de fonds, de fraudes à grande échelle, et de meurtres. Être membre de la bourgeoisie européenne signifie apparemment qu’il n’est pas nécessaire de s’excuser pour quoi que ce soit.

L’affaire Elf

L’affaire Elf impliquait des détournements de fonds de grande envergure commis par des responsables haut placés de la compagnie pétrolière Elf – aujourd’hui absorbée par la principale compagnie française, Total. Outre l’enrichissement de membres de la direction, ces fonds servaient à soudoyer des dirigeants africains soutenus par la France et à financer des guerres en Afrique subsaharienne, où les impérialismes français et américain se sont livrés à une série de guerres par Etats interposés dans les années 1990.

Elf fut créé en 1963 par le président de l’époque, Charles De Gaulle, sous la direction de Pierre Guillaumat. Guillaumat était l’ex-directeur du Commissariat à l’énergie atomique français, qui avait créé le programme d’armes nucléaires français sous sa direction, et un ex-responsable du renseignement des gaullistes durant la Seconde Guerre mondiale. Le PDG d’Elf, Loïk Le Floch-Prigent expliqua lors de son procès en 2003 : « En 1962, [Pierre Guillaumat] convainc [le général de Gaulle] de mettre en place une structure parallèle autour de vrais techniciens du pétrole. [En créant Elf à côté de Total] les gaullistes voulaient un véritable bras séculier d’État, en particulier en Afrique, [...] une sorte de ministère du pétrole inamovible, [...] une sorte d’officine de renseignement dans les pays pétroliers. »

L’affaire Elf avait éclaté en 1994, à l’occasion d’une enquête sur le financement illégal par Elf de l’entreprise textile Bidermann. La juge d’instruction Éva Joly avait découvert un réseau de financement illégal très étendu au sein d’Elf, lequel avait détourné au moins 305 millions d’Euros en fonctionnant sous le second mandat de François Mitterrand (1988-1995). Ces fonds étaient versés par le président gabonais Omar Bongo aux gouvernements de l’Angola, du Cameroun et du Congo-Brazzaville. L’argent d’Elf s’était également retrouvé chez le chancelier allemand de l’époque, Helmut Kohl et le premier ministre espagnol, Felipe Gonzalez.

Joly dut subir des tentatives d’intimidation de la part de l’Etat durant son enquête. Dans un livre publié en 2004, Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ?, elle relate que son téléphone était sur écoute et sa maison surveillée. Elle reçut une protection policière 24 heures sur 24 après avoir reçu des menaces de mort clouées sur la porte de son bureau. Après s’être rendue compte que la protection policière était plus menaçante que rassurante, elle demanda à ce qu’elle lui soit retirée ; cependant, sa demande fut refusée et sa garde permanente de deux policiers fut doublée.

Le Floch-Prigent et les dirigeants d’Elf, Alfred Sirven et André Tarallo (dit « Monsieur Afrique ») comparurent finalement devant les juges. Le Floch-Prigent témoigna qu’Elf payait « au grand minimum » 5 millions d’euros à chaque grand parti politique français, et était en « contact journalier » avec l’Élysée au sujet des activités d’Elf. Cependant, aucun politicien n’a jamais été condamné pour un acte illégal dans l’affaire Elf.

Le Floch-Prigent, Sirven et Tarallo reçurent tous des condamnations légères. En particulier Tarallo qui ne purgea pas sa peine de prison de 4 ans ni ne paya l’amende de 2 millions d’euros : il sortit de prison après deux mois.

Un autre aspect de cette affaire tient au scandale touchant l’ex-ministre des Affaires étrangères socialiste Roland Dumas. En 1998, il fut révélé qu’au début des années 1990, Elf avait donné des sommes importantes pour un appartement et des produits de luxe à Christine Deviers-Joncour, une employée d’Elf qui était l’amante de Dumas et lui achetait des cadeaux. L’on soupçonne que l’un des principaux objectifs d’Elf dans ces relations avec Dumas était d’emporter son accord pour la vente des frégates à Taiwan.

Afin de lever des fonds pour sa défense lors du procès, Deviers-Joncour écrivit une autobiographie révélatrice, intitulée La putain de la République, qui confirme largement les soupçons sur le fait qu’Elf essayait d’acheter Dumas. Dumas fut reconnu coupable de fraude en 2001, mais relaxé en appel en 2003 — la cour admettant qu’il se pourrait qu’il n’ait pas su que le salaire de Deviers-Joncour versé par Elf était gonflé pour le soudoyer.

Le scandale des frégates de Taiwan

En 1988 l’entreprise d’armement française Thomson CSF (aujourd’hui Thalès) organisa la vente de six frégates de la classe Lafayette à Taiwan pour 2,8 milliards de dollars. Le prix fut gonflé pour payer des pots-de-vin à des responsables en France et en Asie. Sur l’insistance des juges au cours de son procès dans l’affaire Elf, Dumas reconnut que les pots-de-vin se montaient à 2,5 ou peut-être même 5 milliards de francs (500 millions à 1 milliard de dollars).

Cette vente buta initialement contre l’opposition de la Chine continentale [qui prétend toujours détenir Taiwan], et Dumas en tant que ministre des Affaires étrangères s’opposa à la vente. Thomson et Elf montèrent des réseaux d’influence en Chine, à Taiwan et en France pour vaincre cette opposition. Au moins 10 responsables liés à ce marché sont morts de causes suspectes. On compte parmi eux le capitaine de la marine taiwanaise Yin Chen-Feng, qui s’était opposé à cet achat, trouvé noyé dans le port de Taipei en 1993, avec des contusions à la nuque. Un agent de Thomson à Taiwan, Andrew Wang, fut obligé de fuir Taiwan pour se réfugier à Londres après avoir été accusé de fraude, blanchiment d’argent, corruption, et meurtre.

Un directeur de Thomson, Jacques Morisson et un responsable des services de renseignement français, Thierry Imbot, sont morts d’une chute depuis la fenêtre de leurs appartements à Paris. Les juridictions françaises conclurent que ces deux décès étaient des suicides. Le Général René Imbot, père de Thierry et précédent chef de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure – le service de renseignement étranger), a catégoriquement nié que la mort de son fils puisse être un suicide. Il a déclaré que son fils lui avait dit que l’affaire des frégates de Taiwan avait permis à certains individus de faire « fortune » et qu’il recevait des menaces de mort.

Les ministres des Finances successifs – Laurent Fabius, du Parti socialiste, en 2001, et Francis Mer, de l’UMP, en 2002 – se servirent du secret défense pour bloquer les enquêtes sur cette affaire. Le gouvernement taiwanais déposa une plainte en 2003 pour récupérer les pots-de-vin qu’il soupçonnait avoir payé. En 2004, Taiwan prouva grâce à des données provenant de banques suisses que le prix de vente final des frégates comprenait au moins 520 millions de dollars en pots-de-vin. En juin 2007, les tribunaux suisses reversèrent à Taiwan 34 millions de dollars provenant de ces fonds.

En France, en 2008, le procureur parisien Jean-Claude Marin a fait cesser toutes les enquêtes liées à cette affaire en raison de prétendues erreurs judiciaires.

Le scandale des délits d’initiés à EADS

L’implication de Jean-Louis Gergorin, directeur d’EADS et officier des services de renseignements français, dans l’affaire Clearstream était une conséquence de la crise qui fit trembler le géant franco-allemand des industries aérospatiales et de l’armement EADS, après la mort en 2003 du magnat des affaires Jean-Luc Lagardère. Un autre scandale y est lié : celui des délits d’initiés lors de la vente des parts que le Groupe Lagardère détenait dans EADS.

La mort de Jean-Luc Lagardère transféra la direction du groupe à son fils Arnaud – un homme généralement considéré comme un passionné de sport et de publicité, et non de l’industrie de la défense. De plus, l’avion de transport de grande capacité A380, principal nouveau produit d’Airbus (filiale d’EADS), a rapidement été victime de retards de production, attribués par la suite à des erreurs dans l’organisation du câblage interne de l’avion.

Des dirigeants et actionnaires de premier plan d’EADS – dont le PDG d’Airbus Noël Forgeard, le Groupe Lagardère, et la compagnie allemande Daimler-Chrysler – ont vendu leurs parts juste avant que cela n’entraîne un effondrement du cours des actions EADS au printemps 2006, après l’annonce de délais supplémentaires. Le Groupe Lagardère a vendu pour 2 milliards d’euros d’actions EADS, y compris une part à 600 millions au gouvernement français (à la Caisse des dépôts et consignations) dont la valeur a rapidement baissé d’au moins 125 millions – c’est-à-dire qu’il a réalisé un profit de ce montant au détriment des contribuables français.

Dans un entretien accordé au Monde, Arnaud Lagardère a déclaré : « J’ai le choix de passer pour quelqu’un de malhonnête ou d’incompétent, qui ne sait pas ce qui se passe dans ses usines, je choisis cette deuxième version. »

D’après une information de l’hebdomadaire satirique réputé Le Canard enchaîné, l’AMF (Autorité des marchés financiers) a trouvé des documents chez Lagardère qui démontrent qu’il avait connaissance des retards de l’A380 avant de vendre ses parts dans EADS, empochant au passage 890 millions d’Euros. Arnaud Lagardère n’a été mis en accusation pour aucune faute dans la vente de ces actions.

Par Alex Lantier

À lire également :

Le président gabonais Omar Bongo (1935-2009) Un outil de l’impérialisme français en Afrique [8 septembre 2009]

France : Affaire Elf, les condamnations révèlent la corruption aux plus hauts niveaux de l’État [25 novembre 2003]

Source : http://newsoftomorrow.org/spip.php?article6813&debut_...

 

08/07/2010

La gripette de Bachelot classée "secret-défense"...

Le Canard Enchaîné du 7 juillet 2010 - Brigitte Rossigneux

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La commission d'enquête parlementaire qui rend Bachelot malade.

Quelles horreurs peut bien receler le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur la grippe H1N1 pour être entouré d’un tel secret ?


Les députés membres de la commission qui l’a pondu font l’objet d’un traitement de choc. Depuis le mercredi 30 juin, deux malheureux exemplaires, en tout et pour tout, ont été mis à la disposition des élus. Mais sous certaines conditions.


Primo, pendant quatre jours, pas un de plus. Deuzio, pour être consulté sur place et aux heures de bureau, sous l’œil de deux administrateurs transformés en pions. Interdiction de faire des photocopies ou d’envoyer un collaborateur. Tertio, faire vite, car le rapport doit être adopté mardi 6 juillet ! Les éventuelles observations ou contributions des membres de la commission étaient à déposer lundi 5 juillet, dernier délai. Sachant que les députés restent dans leur province du jeudi soir au mardi, le dialogue démocratique est en marche.



Experts épargnés

Dès l’introduction de ce texte, dans lequel « Le Canard » a tout de même fourré son bec, les auteurs tiennent à rassurer le lecteur : ils énumèrent avec soin tous les sujets qu’ils se garderont d’aborder. « Il n’y aura pas d’analyse approfondie » sur le rôle de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cela tombe bien : mise en cause pour les relations étroites qu’entretiennent ses experts avec le lobby pharmaceutique, la directrice de l’OMS, à l’origine de la panique planétaire, n’a même pas jugé utile de répondre à la convocation de la commission d’enquête.


Autre bonne nouvelle : pour la France non plus, « il n’y aura pas d’analyse approfondie sur la question des liens d’intérêt entre experts et laboratoires ». Fin août, « Le Canard » avait enquêté sur ces rapports incestueux, provoquant des hoquets d’indignation de tous les membres du comité de lutte contre la grippe. Evacuée aussi, parmi les sujets qui fâchent, toute analyse sur « l’efficacité et les modalités d’utilisation des antiviraux ». En clair, exit le vieux doute sur les vertus jamais démontrées du fameux Tamiflu, néanmoins promu arme de prévention massive.


Dans le même esprit de transparence, aucune investigation, encore, sur « la pertinence des procédures d’autorisation de mise sur le marché retenues pour les vaccins » C'est-à-dire sur la désinvolture avec laquelle ont été évalués les risques que pouvaient faire courir les nouveaux produits. Un détail…



Vaccins à la poubelle

Pourquoi, dès lors, redouter à ce point toute publicité sur la brillante gestion de la grippe par le gouvernement ? Parce qu’il reste, malgré ce sévère écrémage, quelques pépites. Rappel nécessaire : Bachelot avait annoncé, avec une précision diabolique, un coût total de 668,35 millions d’euros pour la campagne de vaccination. Sauf que les magistrats de la Cour des comptes qui enquêtaient de leur côté sur le sujet, ont été auditionnés à leur tour. Ils revoyaient déjà cette douloureuse à la hausse de quelques 200 millions ! Une paille !


Toujours selon la comptable de Bachelot, 5 924 267 personnes très exactement auraient été piquées, tandis que l’Eprus (Etablissement public qui gère les crises sanitaires) garde en stock 21 millions de doses non utilisées. Selon le rapport, 13 autres millions errent dans la nature, on ne sait pas très bien où… Et 3,46 millions ont carrément été perdues..


La faute, dit la commission, aux « modalité d’organisation » (merci à Hortefeux, chargé de la logistique) et à la « présentation en multidoses », c'est-à-dire en paquets de 10 vaccins, dont 8 ou 9 ont souvent fini à la poubelle. Pas grave : de toute façon, 12 millions de doses seront périmées en septembre 2010, 9 autres millions pourront être recyclés dans le vaccin antigrippe de l’automne, car utilisables jusqu’en mars ou avril 2011.



Cet éblouissant tableau de la gestion d’une crise, finalement pour rire, mais d’un coût plutôt à pleurer, explique sans doute la date de publication du rapport : le 15 juillet !

Avec un peu de chance, entre vacances et canicule, le fiasco passera à l’as.

 

http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/07/08/18524...

05/06/2010

Grippe A : nouvelles accusations contre l'OMS

Vous remarquerez à la lecture de l'article ci-dessous que ce sont principalement des journalistes indépendants qui enquêtent sur la manière dont l'OMS a géré la soi-disant pandémie de la GrippeA/H1N1.

La première révèle que certains des experts ayant participé à la rédaction des lignes directrices de l'OMS face à une pandémie grippale ont reçu des rémunérations d'industriels pharmaceutiques - Roche et GlaxoSmithKline - impliqués dans la fabrication des médicaments ou des vaccins contre les virus grippaux.

Le second souligne un "manque de transparence" dans la gestion de la crise du H1N1 par l'OMS et les institutions publiques de santé, les accusant d'avoir "dilapidé une partie de la confiance que le public européen a dans ces organisations hautement réputées" et juge que "ce déclin de la confiance pourrait représenter un risque dans le futur".

Un an après l'annonce, le 11 mai 2009, par Margaret Chan du début de la pandémie grippale, beaucoup des gouvernements occidentaux se retrouvent avec des stocks inemployés de médicaments antiviraux et de vaccins contre le nouveau virus A (H1N1), commandés au prix fort, tandis que dans le même temps, la banque JP Morgan estime que les ventes des vaccins antipandémiques ont rapporté entre 7 et 10 milliards de dollars (5,8 à 8,3 milliards d'euros) aux laboratoires.

Il apparaît que, depuis 1999, date à laquelle un document présentait les premières lignes directrices de l'OMS pour un plan pandémie grippale, des experts jouant un rôle clé dans l'élaboration de la stratégie de l'institution internationale dans ce domaine ont des liens d'intérêt avec les industriels. Les recommandations étaient rédigées par quatre experts en collaboration avec le Groupe de travail scientifique européen sur la grippe (ESWI dans sa version anglophone).

"Ce que ce document ne révélait pas est le fait que l'ESWI est entièrement financé par Roche et les autres fabricants de vaccins. Pas plus qu'il n'indiquait que René Snacken et Daniel Lavanchy (deux des experts, le second étant à l'époque employé de l'OMS) avaient participé à des événements financés par Roche l'année précédente, selon les documents de marketing consultés par le BMJ et le Bureau", écrivent les journalistes britanniques Deborah Cohen et Philip Carter.

L'article cite différents autres experts ayant participé à l'élaboration de documents stratégiques de l'OMS sur une pandémie grippale, parmi lesquels les professeurs Karl Nicholson (université de Leicester), Albert Osterhaus (université Erasme, Rotterdam) ou Frederick Hayden (université de Virginie), qui ont été rétribués par les industriels et ont publié des articles à l'appui de l'intérêt des médicaments antiviraux (le Tamiflu de Roche ou le Relenza de GlaxoSmithKline), intérêt aujourd'hui contesté au sein de la communauté médicale.

"Aucune déclaration d'intérêt n'a été publiée et aucun détail n'a été fourni par l'OMS en réponse à nos demandes", indiquent Deborah Cohen et Philip Carter, qui signalent que plusieurs experts cités ont affirmé avoir déclaré leurs liens d'intérêt.

Les deux journalistes déplorent aussi le secret entretenu par l'OMS sur la composition du comité d'urgence, mis sur pied par sa directrice générale et qui l'a conseillée pour décider du moment où déclarer une pandémie. "Une décision qui a déclenché les coûteux contrats préétablis sur les vaccins à travers le monde", commente dans son éditorial la directrice de la rédaction du BMJ, Fiona Godlee.

Interrogé par Le Monde, le porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl précise que "chaque fois qu'elle réunit des experts, l'OMS leur fait remplir une déclaration d'intérêts, qui est soumise à l'appréciation du président du comité d'experts, mais elle ne les publie pas car elles contiennent beaucoup d'informations d'ordre privé."

Concernant le comité d'urgence, M. Hartl précise que sa composition sera rendue publique lorsqu'il aura terminé sa mission, une mesure qui vise "à éviter que ses membres subissent des pressions, compte tenu des conséquences énormes des décisions prises". L'argumentation n'avait pas convaincu le BMJ et le Bureau qui se demandent si cela sous-entendrait que d'autres comités de l'OMS dont la composition est publique sont soumis à ces influences extérieures.

Le rapport rédigé par Paul Flynn, parlementaire britannique socialiste, et adopté vendredi 4 juin par la commission de la santé de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, accuse lui aussi l'institution internationale de faire preuve d'un "grave manque de transparence" dans ses processus de décision, à quoi s'ajoute "la preuve écrasante que la gravité de la pandémie a été largement surestimée par l'OMS".

Le document souligne que "c'est principalement le passage rapide de l'OMS vers le niveau 6 de la pandémie, à un moment où la grippe donnait des symptômes relativement modérés, combinés au changement de définition des niveaux de pandémie juste avant l'annonce de la pandémie H1N1, qui a soulevé des préoccupations et des soupçons de la part de la communauté scientifique." Le rapport sera soumis à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et ses 47 Etats membres le 24 juin.

Les critiques sur la manière dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a répondu à la pandémie grippale sont montées d'un cran, vendredi 4 juin, avec la publication coordonnée d'une enquête menée conjointement par le British Medical Journal (BMJ) et le Bureau of Investigative Journalism de Londres, et du rapport adopté le même jour par la commission de la santé de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.23 mars 2010 Roselyne Bachelot, ministre française de la santé, confirme l'annulation de la commande de 50 millions de doses de vaccin et des négociations pour l'indemnisation des industriels.

04/06/2010

H1N1/pandémie: l'OMS maintient l'alerte

Il faut bien nous préparer à une autre opération bioterroriste pour la rentrée et évacuer les stocks des vaccins tueurs !

AFP
03/06/2010 |

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé aujourd'hui dans un communiqué qu'elle maintenait l'alerte pandémique sur la grippe H1N1 qui a fait quelque 18.000 morts dans le monde, après consultation de son comité d'urgence.

Convoqué mardi, le Comité d'experts de l'OMS, chargés de conseiller l'organisation sur l'évolution du virus H1N1, a estimé "d'un point de vue unanime" que "l'activité pandémique continuait" même si la "période la plus intense" de propagation "semblait passée dans de nombreuses régions du monde".

Tenant compte de cet avis, la directrice de l'OMS, Margaret Chan a décidé de maintenir le statu quo sur l'alerte pandémique, déclarée le 11 juin 2009.

00:53 Publié dans GrippeA/H1N1 : International, OMS | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/06/2010

Les suites de la pandémie de la grippe

Faites confiance à l'OMS, aux politiques et aux lobaratoires pharmaceutiques, vous irez tout droit au cimetière !

L'OMS rappelée à l'ordre durant son Assemblée générale

22.05.10 - 13:49

Les Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé lui ont lancé cette semaine un avertissement clair lui signifiant qu'ils comptaient reprendre la main sur le processus décisionnel après plusieurs mises en cause des liens de l'OMS avec l'industrie pharmaceutique.

L'OMS rappelée à l'ordre durant son Assemblée générale | RTBF INFO

 

Lisez l'excellent site de Pharmacritique, sur lequel on apprend que le Docteur Dominique DUPAGNE (membre du FORMINDEP et à qui appartient le site ATOUTE.org) a des conflits d'intérêts........alors que le Formindep milite pour que les médecins ne reçoivent pas les labos pharmaceutiques, c'est à dire contre les conflits d'intérêts !!!

23.05.2010

L'OMS critiquée par des Etats membres pour les conflits d'intérêts des experts dans des affaires telles la grippe A H1N1

L'OMS critiquée par des Etats membres pour les conflits d'intérêts des experts dans des affaires telles la grippe A H1N1 : Pharmacritiqu

24.05.2010

Affaires illégales de Roche et pressions maximales pour vendre du Tamiflu, selon un ancien employé

Affaires illégales de Roche et pressions maximales pour vendre du Tamiflu, selon un ancien employé : Pharmacritique

A part ça, Bachelot qui préconisait du TAMIFLU pour tout le monde, n'aurait pas de conflits d'intérêts !!!

24.05.2010

Australie: Décès d'une enfant et des dizaines de convulsions fébriles suite au vaccin trivalent antigrippe, incluant le A H1N1

Australie: Décès d'une enfant et des dizaines de convulsions fébriles suite au vaccin trivalent antigrippe, incluant le A H1N1 : Pharmacritique


02/06/2010

GRIPPE A/H1N1 Le gouvernement devra s'expliquer !

Sur le magazine Que Choisir d'avril 2010 il est question de traiter un dossier portant sur le thème : GRIPPE A/H1N1 Le gouvernement devra s'expliquer.

A la lecture des demandes formulées par le Sénat vous remarquerez que celui-ci s'interroge : "sur les causes de l'échec de la campagne de vaccination."
On se moque de qui ?

Les questions devraient être celles de répondre aux citoyens pour savoir :
1 - si la grippe est une maladie ?
2 - si les virus ne sont pas créés de toutes pièces par les laboratoires pharmaceutiques, les nouvelles armes biologiques utilisées contre nous par les politiques ?
3 - si le virus a bien existé car les contrôles n'ont pas été faits dans les hôpitaux ni par les médecins pour confirmer la présence du virus de la soi-disant grippe A/H1N1 ?
4 - si cette pandémie mondiale n'a pas été inventée de toutes pièces dans un objectif double, si cher aux élites Illuminati :
a - réduction de la population mondiale par le biais d'une guerre biologique,
b - enrichir les laboratoires.
6 - de nous donner clairement quelle est la définition d'un virus afin de détruire le mythe Pasteurien et de supprimer définitivement l'obligation vaccinale criminelle
7 - combien de personnes sont décédées suite à la vaccination ?
8 - combien d'handicaps et d'avortements a-t-on dénombré suite à la vaccination ?
9 - quels sont les liens entre les politiques et les laboratoires pharmaceutiques?
10 - pour quelles raisons légitimes l'OMS et l'ONU exercent leur dictature mondiale sur l'ensemble des pays du monde, en matières de santé et de guerres fratricides, à quels titres et en faveur de qui ?
Toutes ces questions qui demeureront sans réponses jusqu'à la prochaine vaccination ou guerre fratricide criminelle !

QUE CHOISIR - Avril 2010
A peine 5,6 millions de français ont été vaccinés contre la grippe A/H1N1 alors que le gouvernement avait acheté 94 millions de doses.

Trois enquêtes sont en cours pour comprendre ce fiasco. La Cour des Comptes s'intéresse à la gestion de l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires, qui a organisé les achats de vaccins. Une commission d'enquête du Sénat travaille sur le "rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion de la grippe A." Et une autre, de l'Assemblée nationale, se penche "sur les causes de l'échec de la campagne de vaccination."

 

L'Académie nationale de médecine considère, quant à elle, que "l'acquisition des vaccins aurait dû se faire par étape, en fonction de l'évolution de la pandémie au sein de la population générale," qu'il aurait fallu débattre pour faire un choix éclairé entre vaccination de masse ou vaccination ciblée sur les personnes à risques. Elle dénonce aussi "des excès de la communication" susceptibles "d'émousser l'adhésion de la population en cas d'une nouvelle alerte de santé publique."

L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques a, lui, évoqué des lacunes : concertation insuffisante au sommet de l'Etat, communication publique peu convaincante, erreur de ne pas associer les professionnels de la santé à la vaccination. Président du groupe d'études Santé environnemental, le député Gérard Bapt juge, enfin, que la suspicion pèse toujours sur les experts, notamment ceux de l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Pour renforcer leur indépendance, le groupe examine diverses pistes : mieux explorer les déclarations de conflits d'intérêts, publier les montants exacts des rémunérations de l'industrie pharmaceutique, rendre pénalement responsable les experts en cas d'omissions, organiser des expertises contradictoires ou créer une haute autorité de l'alerte et de l'expertise.

15/05/2010

OMS : Grippe A, c'est la faute au net !

De quoi rire ! Bravo aux internautes qui ont compris et lutté contre cette magistrale escroquerie organisée par l'OMS et ses sponsors et complices, les laboratoires pharmaceutiques et leurs valets de politiques ! Le temps des manipulations mentales; des plans machiavéliques préparés en coulisses par les élites Illuminati et leurs valets, ce sera bientôt fini grâce aux nouveaux moyens de communications.

Pour l'OMS, Internet a perturbé la communication autour de la grippe H1N1, explique Guy Birenbaum dans sa chronique C'est pas très net sur Europe 1.


Grippe A, c'est la faute au net !

http://www.dailymotion.com/video/xcy0th_grippe-a-c-est-la-faute-au-net_news





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14/04/2010

L'Organisation mondiale de la santé a admis lundi des manquements dans la gestion de la pandémie de grippe A (H1N1).

Trop peu de communication ? Et les campagnes médiatiques terroristes pour infuser la peur et diffusées non stop par les médias et les politiques on en fait quoi ? On se moque de qui ?

Nous avions raison n'est-ce pas ?


Publié le 13/04/2010 à 14:34 - Modifié le 13/04/2010 à 17:52

AJ avec l'Agence de presse médicale

GRIPPE A - L'OMS admet des manquements dans la gestion de la pandémie

Trop peu de communication sur les incertitudes © Gilles Stephane / Abaca


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L'Organisation mondiale de la santé a admis lundi des manquements dans la gestion de la pandémie de grippe A (H1N1). Auditionné par un comité de 29 experts, venant de 28 pays et chargé d'évaluer pendant trois jours la manière dont l'OMS a géré la pandémie de grippe A (H1N1), le Dr Keiji Fukuda, conseiller spécial sur la pandémie auprès de la directrice générale de l'OMS, a reconnu certaines erreurs. "La réalité est qu'il existe une quantité énorme d'incertitudes [dans une pandémie]. Je pense que nous n'avons pas communiqué sur ces incertitudes. Cela a été interprété par beaucoup comme un processus non transparent", a-t-il déclaré.

Le virus de la grippe aviaire A (H5N1), qui a tué 60 % de ceux infectés depuis 2003, "a injecté un haut niveau de craintes à propos de la prochaine pandémie", selon lui. Il a été difficile de répondre aux demandes publiques en formulant des recommandations sur la grippe porcine A (H1N1), alors que le virus se propageait rapidement à travers les frontières et que des blogs et d'autres nouveaux médias diffusaient des spéculations et des critiques, a ajouté le spécialiste. Pour mémoire, le 25 avril 2009, l'OMS faisait état de centaines de personnes touchées par la grippe H1N1 au Mexique et mettait en garde contre "le potentiel pandémique" du nouveau virus. Or, finalement, la grippe A (H1N1) a fait beaucoup moins de morts que la grippe saisonnière.


Le Dr Fukuda a également souligné que le fait qu'une seule dose de vaccin était finalement suffisante d'un point de vue immunitaire avait constitué une grosse surprise, alors que la plupart des planifications avaient été construites autour de deux doses. Il a enfin évoqué "la confusion sur les phases et le niveau de sévérité [qui] reste une question contrariante", en faisant référence à l'échelle de l'OMS sur les pandémies de grippes à six niveaux qui prend en compte la propagation géographique du virus, mais pas sa sévérité. L'OMS a essayé de rattraper la mesure quantitative de la sévérité de la pandémie en utilisant les taux de décès. Mais "de nombreux pays n'ont pas vraiment la capacité de déterminer de manière fiable la sévérité du virus", a précisé l'un des 29 experts du comité d'évaluation.

12/02/2010

GrippeA/H1N1 : Jane Burgermeister

Un rappel des éléments de sa plainte sur laquelle nous nous sommes appuyés en juillet 2009 pour ouvrir le bal des actions contre la vaccination criminelle avec votre soutien.

Une échange de mails entre Paul Flynn et Jane Burgermeister

Réponse de Paul Flynn à une lettre qui lui a été adressée par Jane :

Chère Jane Bergermesiter, 

Je vous remercie vivement de votre lettre très intéressante. Je crois que le rapport devra couvrir ces points très intéressants.  

Cordialement,

Paul Flynn MP House of Commons London SW1A OAA

Dip into now daily blog on paulflynnmp.co.uk.


Réponse de Jane

A l’attention de Monsieur Paul Flynn

Monsieur,

Un rapport pour déterminer si les compagnies pharmaceutiques ont influencé l'OMS pour que celle-ci déclare un niveau 6 d'urgence pandémique autour de la grippe porcine bénigne doit être préparé par vos soins pour être présenté au Conseil de l'Europe Assemblée parlementaire en juin, d’après ce que l’on m’a donné à entendre.

Le rapport couvrira, bien sûr, l’épidémie de grippe porcine. Mais afin de rétablir la confiance du public dans toute l'Europe envers le système de santé publique, il est important, à mon avis, de regarder le tableau d'ensemble.

Plus précisément, il est important de regarder tout le système de gestion mondiale de la pandémie, qui s'est révélée être tellement coûteux et si mal adaptée lorsqu’il s'agissait de gérer l’épidémie récente de la grippe porcine.

Le système mondial de lutte contre la pandémie est centrée sur l'OMS et a été mis en place pour assurer la protection lorsque l’on appréhendait une épidémie de grippe aviaire. C’était la préoccupation vis-à-vis du virus mortel de la grippe aviaire qui était la raison pour laquelle les entreprises pharmaceutiques ont investi des milliards dans le développement d’un vaccin contre la pandémie, et aussi pourquoi les gouvernements ont scellé des contrats en 2005 qui se chiffrent en milliards d'euros pour l’achat des vaccins contre la pandémie.

Compte tenu de la prétendue menace que poserait une épidémie de grippe aviaire, il est essentiel, je crois, d'analyser en profondeur et de manière exhaustive quels facteurs pourraient déclencher une telle catastrophe, notre apprentissage pouvant bénéficier en particulier des expériences passées.

Plus précisément, je crois qu'il est important d'examiner le rôle que la compagnie pharmaceutique Baxter a joué en février 2009 en contaminant 72 kilos de matériel vaccinal avec le virus vivant de la grippe aviaire et en les envoyant à 16 laboratoires dans trois autres pays.

À la suite de cette contamination, 18 personnes ont dû aller à l'hôpital à Vienne pour être traités de façon préventive contre la grippe aviaire, ce qui a souligné le danger que ce matériel représente aux personnes.

Le personnel dans le laboratoire tchèque de BioTest, qui a détecté la contamination et a ensuite sonné  l’alerte, a dû également être traité préventivement contre la grippe aviaire.

The Times of India a rapporté que l'incident a failli déclencher une pandémie mondiale de grippe aviaire:

http://timesofindia.indiatimes.com/home/science/Virus-mix-up-by-lab-could-have-resulted-in-pandemic/articleshow/4230882.cms

Par crainte de la pandémie, Panasonic a immédiatement pris des mesures d'urgence pour ramener des membres de la famille du personnel au Japon :

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jFX14blXVvoh4Q3z6XtKKFeydIug

Baxter a dit que la contamination était un accident.

Compte tenu de l’obligation d’adhérer aux procédures de biosécurité de niveau 3 qui incombe à Baxter lors de la manipulation du virus de la grippe aviaire, cela semble peu probable.

A tout le moins, l'incident nécessite une enquête sérieuse pour savoir comment un tel accident aurait pu avoir lieu, mais aucune enquête ne semble d'avoir eu lieu.

J'ai déposé des accusations contre Baxter à Vienne le 8 avril, en alléguant que c’était une tentative délibérée et préméditée de déclencher une pandémie dans le but de profiter de cette même pandémie en scellant à l'avance des contrats lucratifs pour les vaccins contre la pandémie.

Le Septembre 21, 2009, le Procureur d'Etat chargée de l'enquête à Korneuburg, la région où est situé l'établissement de Baxter, a laissé tomber l'affaire.

J'ai demandé à voir les fichiers dans un courriel du 11 novembre 2009 (dont vous trouverez copie ci-dessous) pour avoir une idée sur quelle base cette décision d'abandonner l'affaire a été prise, mais ma demande de voir les dossiers a été refusée par le procureur d’état chargé de l'affaire à Korneuburg, Christian Pawle.

Je tiens à explorer d'autres voies légales pour accéder aux fichiers, car je crois que l'information qu'ils contiennent est importante.

Les implications de cet incident vont bien au-delà de l'Autriche, ce qui est soulignée par le fait que le matériau vaccinal contaminé a été envoyé à 16 laboratoires dans trois autres pays européens.

En outre, la déclaration d’un niveau 6 de pandémie d'urgence qu’une telle épidémie de grippe aviaire aurait déclenché aurait eu une incidence sur le globe entier et aurait déclenché des vaccinations en masse.

Si nous ne savons pas ce qui s'est passé  dans cet incident concernant Baxter, nous ne pouvons pas évaluer si des mesures adéquates sont en place pour empêcher que cela se reproduise, et avec des conséquences potentiellement dévastatrices. Il existe un risque réel qu’une pandémie mondiale de grippe aviaire pourrait être déclenchée en raison des activités de Baxter ou d'une autre société pharmaceutique tant que cet incident n'est pas dûment vérifié et tant que des garanties appropriées ne sont pas mises en place.

Je vous demande instamment d'agir à  titre de précaution et d'obtenir les documents pertinents, des preuves et des faits sur cet incident, et aussi d'entendre des témoins dans le cadre de votre enquête.

Baxter est tenu de conserver les journaux et les dossiers de ses activités et celles-ci devraient aider à  faire la lumière sur la façon dont la contamination de 72 kilos de matériel vaccin avec le virus vivant de la grippe aviaire s'est produite dans un laboratoire de niveau de biosécurité 3, et ainsi aider à prévenir la récurrence d'un tel incident, ce qui est sûrement une priorité.

Pour restaurer la confiance dans l'OMS – ce qui d’après certains est un objectif de l'enquête – il faut, à mon avis, la transparence concernant cet incident extrêmement grave, parce que l'OMS était également impliquée dans la mesure où un laboratoire de l'OMS a fourni Baxter avec le virus de la grippe aviaire, selon un porte-parole de Baxter.

Il est dans l'intérêt public de savoir quel type de virus de la grippe aviaire était présent; si cela était une variation génétique particulièrement meurtrière ou s’il était génétiquement modifiée; pourquoi Baxter avait ce virus dans son établissement de production et de recherche sur la grippe en premier lieu ; comment le virus avait pu venir contaminer les 72 kilos de matière vaccinale, compte tenu de la réglementation stricte de niveau de biosécurité 3 à laquelle Baxter est obligé d'adhérer en vertu d'une directive européenne.

Le dossier de sécurité de l’OMS à cet égard est important, car un scientifique ayant des liens avec l'OMS, le Professeur Bruno Lina, effectue des recherches sur la combinaison du virus de la grippe porcine et du virus de la grippe aviaire dans un laboratoire à Lyon. Les précautions de sécurité adéquates sont-elles en place ici aussi?

Le rejet par le Procureur d'État de ma demande de voir les fichiers – des fichiers auxquels les gens sont généralement autorisés à avoir accès - va alimenter les craintes que les autorités cherchent à étouffer ou à maquiller l’affaire, et non à mener une enquête appropriée, ce qui compromettra encore davantage la confiance du public vis-à-vis des gouvernements et aussi de l'OMS concernant cette « urgence pandémique ».

Je crois que le contenu de ces fichiers est d'intérêt public et entre également dans le champ de votre enquête et qu’il doit être rendu public afin de rétablir la confiance, et je vous demande d'user de vos pouvoirs pour obtenir ces fichiers.

Si les fichiers révèlent qu’une enquête sérieuse a été menée, que Baxter a contaminé le matériel de manière réellement accidentelle et que des garanties appropriées ont été mises en place pour empêcher que cela se reproduise, le public pourra se rassurer en voyant la preuve de cela.

Le nombre du dossier de Baxter au bureau du procureur à Korneuburg est 8st 130/09v.

L'OMS a déclaré qu'elle a également ouvert une enquête sur l'incident, mais les informations sur cette enquête semblent insuffisantes, ce qui ajoute au malaise de l’opinion publique. Je reste à votre disposition pour toute question supplémentaire.

Je vous prie de bien vouloir noter que mon site Internet est : www.theflucase.com et que je vais mettre cet e-mail dans le domaine public car je crois que le sujet est d'intérêt public.

Bien cordialement,

Jane

 

15/01/2010

Politique et corruption à l’OMS


Mondialisation.ca, Le 12 janvier 2010



© IMAGEBROKER/IMAGO/SIPA

 

L’OMS est l’organisation mondiale de la santé. WHO en anglais et c’est ma foi plus approprié. WHO : qui est-elle ?

 

Le monde se porterait-il mieux sans cet outil, formidable sur le papier ?  Serions-nous en meilleure santé ?

 

Si la question est grave, elle est pertinente.

 

Si une seule mort est encore de trop, au regard des prévisions alarmistes de cet organisme professionnel, répercuté sur tous les ministères de la santé du monde, on peut dire que la pandémie virale H1N1 version 2009, jusqu’ici, aura accouché d’une souris.

 

Pourtant, quel show médiatique ! Quelle panique organisée ! Quels millions d’euros dépensés et surtout quelles rumeurs inquiétantes, sur les risques sanitaires en rapport cette fois avec cette vaccination peut-être inutile !

 

Une psychose qui aura presque ravi la vedette à une menace bien plus palpable, bien plus mortelle et aux conséquences déjà ressenties jusque dans leur chair par une large partie de la population humaine : les effets climatiques de la pollution et du mode de vie engendrés par l’idéologie actuelle dominante, à savoir le capitalisme inégalitaire et extrême, dérégulé comme disent sobrement et dignement les pillards en costumes et cravates.

 

Néanmoins, les projecteurs médiatiques, délaissant un court moment les stars et les matchs de football, ont fait leur choix et orienté presque tous les regards des spectateurs dociles vers les représentants, experts et émissaires de cette organisation dont certains auront certainement découvert l’existence cette année, en tout cas l’importance : l’OMS.

 

Nous avons découvert des personnes à l’aspect austère ; une apparence sérieuse, que l’être humain a tendance à mettre en rapport avec une compétence réelle et une intégrité évidente.

 

Leur héraut, devenue pour certains leur héros, s’appelle Margaret Chan. Si son air engendre peu la sympathie, son curriculum vitae parle pour elle.

 

La suite ici : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticl...