COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’UNION POPULAIRE RÉPUBLICAINE
Vendredi 23 novembre 2018
François Asselineau et l’UPR appellent les « gilets jaunes » à « aller chercher » Macron en demandant à chaque député de lancer la destitution de Macron, en application de l’article 68 de la Constitution.
En vertu de cet article, les parlementaires peuvent en effet se constituer en Haute-Cour et voter la destitution de Macron « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».
Comme une grande majorité de Français, l’UPR constate que les manquements de Macron à ses devoirs sont foisonnants, évidents, graves et concordants, et qu’ils mettent désormais en jeu la paix civile en France, comme en témoignent le mouvement des « gilets jaunes » ainsi que le profond soutien qu’il reçoit dans la population.
Macron n’a en effet pas cessé, depuis le début de son mandat, de se soumettre aux puissants tout en s’en prenant aux faibles, de brader les intérêts de la France, d’affaiblir l’unité nationale et la démocratie, et de piétiner le droit international.
François Asselineau a d’ailleurs déjà enjoint deux fois les députés de mettre en œuvre l’article 68 de la Constitution :
- la première fois à l’occasion des frappes illégales au regard du droit international décidées unilatéralement par Macron contre la Syrie en avril 2018,
- la deuxième fois à l’occasion de l’affaire « Benalla » dans laquelle Macron avait demandé qu’on vienne le « chercher » en juillet 2018.
Dans un récent communiqué, l’UPR a eu l’occasion de dresser la liste déjà longue des méfaits, des inconduites scandaleuses et des manquements graves à ses devoirs que Macron a commis en seulement 18 mois de mandat. L’UPR invite les « gilets jaunes » à reprendre à leur compte cette longue liste des manquements de Macron, et à s’appuyer dessus pour aller voir chaque député dans chaque circonscription de France, afin d’obtenir de chacun l’engagement public de lancer la procédure de l’article 68.
Nous invitons les « gilets jaunes » à aller ainsi réclamer la destitution de Macron :
– aux députés de la majorité, dont un nombre croissant en a assez d’être pris pour des larbins sans cervelle par un exécutif méprisant, et qui sont de plus en plus las de ne servir qu’à défendre les intérêts de l’oligarchie qui a catapulté Macron à l’Élysée en 2017, à l’issue d’une propagande jamais vue dans aucune autre démocratie occidentale,
– aux députés dits d’opposition – notamment les députés LR, communistes, « Insoumis », Ex-FN ou encore « Non-inscrits » comme MM. Dupont-Aignan et Lassalle – qui critiquent tous vertement Macron, mais qui se sont refusés jusque-là à lancer la procédure de destitution.
L’UPR n’ignore pas que, compte tenu de la composition de l’Assemblée nationale et du Sénat, cette procédure a peu de chances de parvenir à la destitution réelle de Macron puisque celle-ci ne pourrait intervenir qu’avec le vote positif de deux tiers des membres de chacune des deux assemblées, puis de la Haute Cour.
L’UPR insiste cependant auprès des « gilets jaunes » sur l’impact énorme qu’aurait le lancement d’une telle démarche, même si elle n’aboutit pas :
– d’une part, ce serait la toute première fois dans l’histoire qu’une procédure de destitution serait lancée par des députés à l’encontre d’un président de la République en exercice. Il s’agirait d’une gifle symbolique qui affaiblirait politiquement Macron d’une façon irrémédiable, et qui ternirait définitivement son mandat et l’image détestable qu’il laissera dans l’histoire de France.
– d’autre part, ce serait le moyen de forcer individuellement chaque député à prendre ses responsabilités devant l’opinion publique. Seule la publication par les « gilets jaunes » de la liste exhaustive des réponses de chaque député permettra aux Français de savoir quel député préfère soutenir Macron et quel député préfère soutenir le peuple. Cette démarche permettra en particulier de faire la différence, parmi les députés qui affirment soutenir le mouvement des « gilets jaunes », entre ceux qui le font devant une caméra par simple opportunisme, et ceux qui sont prêts à engager la seule action juridique réelle permettant d’empêcher Macron de continuer à nuire.
En outre, de nombreux militants de l’UPR – qui sont des citoyens eux aussi – distribueront en marge de la manifestation sur le Champs de Mars, ce samedi, un tract aux « gilets jaunes » leur expliquant l’origine des principaux problèmes de la France : notre appartenance à l’Union européenne et à l’euro, qui ruine notre niveau de vie et vide le pays de ses emplois.
La France est malade de ne pas nommer l’origine de ses problèmes ; l’UPR lui apporte la solution.
Pour sa part, François Asselineau, respectera le souhait – maintes fois exprimé par les « gilets jaunes » de rester un mouvement apolitique – en ne participant pas à la manifestation de ce samedi, au Champs de Mars. Il sera d’ailleurs ce jour-là à Champigny-sur-Marne pour prononcer une conférence – prévue et organisée depuis longtemps – sur le thème de l' »euro-corruption ». Cette conférence dévoilera au public les raisons pour lesquelles les institutions européennes, étrangères dès l’origine à tout contrôle démocratique, présentent des caractéristiques mafieuses et attirent des escrocs de tout acabit.
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