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Nous relayons ici, les Conseils Juridiques pour les Gendarmes, les Pompiers, les Militaires, les Personnels soignants, les Médecins libéraux et les salariés, ainsi que pour que vous puissiez conserver vos enfants à la maison, en sécurité, en les faisant mettre en arrêt de maladie par votre médecin traitant habituel pendant que vous prenez RDV avec un pédopsychiatre qui pourra les suivre et prolonger l'arrêt de maladie, le temps que le Juge des Référés du Tribunal Judiciaire de Paris, ne rende en octobre 2021, sa décision de suspension des 4 thérapies biogéniques, leurs injections, et leur retrait de leur commercialisation en France, ainsi que le retrait du Passe Sanitaire.
Ces Conseils Juridiques sont prodigués par l'Association Réaction19, Présidée par Me Carlo BRUSA - Avocat au Barreau de Paris et nous mettons à votre disposition, en téléchargement, toutes les dernières mises en ligne des actes de procédures ou des exemples de lettres à utiliser ou des lettres de conseils à suivre afin de pouvoir mener vos actions personnelles ou collectives, en toute légalité et que vous puissiez valablement vous défendre.
L'association est domiciliée au :
RÉACTION19 Association Loi 1901 Agrément N° : W751256495 68, Rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Tél. : 01 88 31 11 77
Le lien du site de l'association Réaction19 qui compte déjà plus de 90 000 adhérents, dont des Magistrats, des Avocats et autres adhérents, et association à laquelle vous pourrez adhérer pour 10 € par an, afin de vous permettre de mener des actions judiciaires collectives : https://reaction19.fr/
Le lien pour voir toutes les vidéos d'informations diverses de l'association Reaction19 WebTV qui sont animées par Me Carlo BRUSA : https://videos.reaction19.fr
Ou encore la Chaine Vidéos sur Odyssée par ce lien :
En effet, quatre « vaccins contre la Covid-19 » ont fait l'objet d'Autorisations de Mise sur le Marché (ci-après : « A.M.M. ») conditionnelles par la Commission Européenne. En France, l'utilisation des médicaments pour lutter contre « la Covid-19 » a été fixée par le décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020, tel que modifié par le décret n°2021-384 du 2 avril 2021.
Or, ce décret vise d'autres produits médicamenteux que ceux visés par les A.M.M. conditionnelles. De plus, les produits autorisés par le décret ne figurent pas dans le dictionnaire du Vidal répertoriant les médicaments autorisés sur le marché français. Ainsi, en France, les produits médicamenteux injectés comme étant des «vaccins contre la Covid-19 » n'ont fait l'objet d'aucune autorisation légale ou réglementaire et sont donc inexistants.
C'est pourquoi, l'injection de tous les produits médicamenteux désignés comme étant des « vaccins contre la Covid-19 » depuis le 27 décembre 2020, date de début de la « campagne de vaccination » en France, jusqu'à la suspension de l'utilisation desdits produits, est illégale. Par ailleurs, toutes les procédures et les mesures ainsi que tous les remboursements afférents à la « vaccination » par les produits visés par le décret, sont illégaux et toujours en phase de tests.
Par conséquent, l'Association REACTION19 demande notamment la suspension immédiate de l'utilisation, du transfert et de la livraison desdits produits médicamenteux utilisés aux fins de « vaccination contre la Covid-19 ».
Aussi, à ce jour, les personnes qui se font vacciner au moyen de produits médicamenteux inconnus, n’ayant fait l’objet d’aucune autorisation légale, sont illégaux et inconnus en France et tous ceux qui se font injecter ces 4 thérapies biogéniques qui sont toujours en phase de tests, ne servent que de "COBAYES" et qu'il se pourrait bien que le Passe Sanitaire ne soit que le BREVETprouvant que vous appartenez désormais à BIG PHARMA qui peut vous tracer comme il l'entend, et ce, tout en violant non seulement votre vie privée mais aussi le secret médical.
Et ce, tout en sachant que les Laboratoires pharmaceutiques de BIG PHARMA ont obtenu l'autorisation des Etats et de la Commission Européenne, d'être relevés de toute responsabilité, en cas d'effets secondaires ou de décès et de toutes poursuites en réparation et de toutes poursuites pénales ou civiles et que les assurances privées ont déjà prévenues qu'elles ne prendraient pas en charge de quelconques effets secondaires ou de morts qui seraient dus à l'injection des 4 thérapies biogéniques.
Bien évidemment tous les contrats signés entre, les non élus par les 27 Peuples européens, et qui siègent illégalement auprès de la Commission Européenne et les Laboratoires Pharmaceutiques de BIG PHARMA, sont tenus secrets !
Les 4 thérapies biogéniques dont l’existence est contestée qui sont inconnues et illégales en France depuis décembre 2020, car elles ne correspondent pas à celles commandées par la Commission Européenne, sont les suivantes :
1 - COMIRNATYDISPER DILUER P SOL INJ : du 4 août 2021
Substance : ARNm modifié codant la glycoprotéine spike (S) du SARS-CoV-2
Vaccin à ARNm** contre la COVID-19 (encapsulé dans des nanoparticules lipidiques)
Composition : ** L'ARN messager (ARNm) simple brin à coiffe en 5' est produit à l'aide d'une transcription in vitro sans cellule à partir des matrices d'ADN correspondantes et codant pour la protéine Spike (S) virale du SARS-CoV-2.
Excipients à effet notoire : EEN sans dose seuil : éthanol
Composition: Adénovirus de chimpanzé codant pour la glycoprotéine Spike du SARS-CoV-2 (ChAdOx1-S)
Produit sur des cellules rénales embryonnaires humaines (Human Embryonic Kidney, HEK) 293 génétiquement modifiées et par la technologie de l'ADN recombinant. Excipients : L-histidine, chlorhydrate de L-histidine monohydraté, chlorure de magnésium hexahydraté, polysorbate 80 (E433), éthanol, saccharose, chlorure de sodium, édétate disodique (dihydraté), eau pour préparations injectables. Excipient à effet notoire : chaque dose (0,5 ml) contient environ 2 mg d'éthanol. Ce produit contient des organismes génétiquement modifiés (OGM).
Substance : ARNm modifié codant la glycoprotéine spike (S) du SARS-CoV-2
Composition : ARN messager simple brin, à coiffe en 5', produit par transcription sans cellule in vitro à partir des matrices d'ADN correspondantes, codant la protéine Spike (S) virale du SARS-CoV-2.
Excipients à effet notoire: EEN sans dose seuil : éthanol
Composition: Adénovirus type 26 codant pour la glycoprotéine spike du SARS-CoV-2* (Ad26.COV2-S), non inférieur à 8,92 log10 unités infectieuses (U. Inf.).
* Produit sur la lignée cellulaire PER.C6 TetR et par la technologie de l'ADN recombinant.
Le produit contient des organismes génétiquement modifiés (OGM).
Ont été assignés par voie d’Huissier de Justice les mis en cause au sein de la procédure de référé suspension, les entités suivantes :
1 - l’AGENCE NATIONALE DE SECURITE DU MEDICAMENT ET DES PRODUITS DE SANTE,
2 - le CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES MEDECINS,
3 - le CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES PHARMACIENS,
4 - la société VIDAL FRANCE.
Sur le consentement libre et éclairé du patient par son Médecin ou tout autre vaccinateur.
Ces 4 thérapies géniques étant inconnues et illégales en France, les Médecins, les Pharmaciens et tous les personnels vaccinateurs n'ont pas été informés des contenus et des effets secondaires produits par lesdites thérapies biogéniques afin d'obtenir le consentement éclairé des patients et des enfants des parents, comme cela a été fait en Suisse par Réinfo Santé.
Téléchargez l'Assignation en référé suspension datée du 6 septembre 2021 et le communiqué de presse daté du, 7 septembre 2021, par les liens, ci-dessous :
Me Carlo BRUSA - Président de l'Association Réaction19, avait déjà prévenu de toutes ces infractions et irrégularités par le biais d'une vidéo diffusée le 26 août 2021.
Me Carlo BRUSA soutient que les produits injectés depuis décembre en France sont illégaux ! Le dossier part en Justice. L'implication est l'arrêt, séance tenante, de toute injection.
Liste des ingrédients composant les vaccins covid19
L'avocat Maître Carlo BRUSA dresse la liste des ingrédients composants les vaccins covid19. Est-ce bien clair pour tout le monde désormais ?
Observez bien comment les manœuvres sont organisées par le Gouvernement et Blanquer pour tromper les parents d'élèves :
1 - « en procédant tout d'abord au retrait de l'autorité parentale aux deux parents.»
2 - « Blanquer en roue libre, il a créé un nouveau fichier clandestin pour l’école pour faire croire aux parents qu'ils sont encore en mesure d'exercer leur autorité parentale pour donner leur accord pour faire vacciner leurs enfants.
Retrait de l'autorité parentale aux deux parents : Amendement N°CL449 déposé à l'Assemblée Nationale le mardi 20 juillet 2021 qui a été adopté, le 21 juillet 2021.
Les médecins auraient reçu des documents de l'état leur faisant interdiction d'établir des certificats de contre-indication vaccinale, aux enfants, ce qui rend "la vaccination obligatoire", tout comme cela était prévu par l’amendement N°CL449 déposé à l'Assemblée Nationale, le mardi 20 juillet 2021 et qui a été adopté, le 21 juillet 2021 et qui stipule :
"Le présent amendement vise à faciliter l'accès au dépistage et à la vaccination aux personnes mineures de 12 ans et plus. Il s'agit d'autoriser ces actes de dépistage ou d'injection du vaccin contre le SARS-CoV-2 sans le recueil préalable du consentement des deux titulaires de l'autorité parentale".
Nous vous invitons à écouter l'audition du Dr Séralini réalisée par l'assemblée nationale et le débat qui s'en est suivi.
Très intéressant et surtout très instructif sur les positions adoptées par certains des élus..
Les seules questions qui se poseraient, ici, pour débarrasser le débat de tout ce qui l'encombre y compris les polémiques autour de ce sujet, seraient celles de savoir s'il est normal tout simplement :
1- que Monsanto s'arroge le droit de s'octroyer des brevets sur les semences et sur le vivant, et de modifier génétiquement des semences que la nature intelligente nous a laissées ?
A quel titre ce qui doit rester à l'état naturel doit-il être modifié génétiquement pour enrichir Monsanto et sa clique mafieuse d'empoisonneurs planétaires qui visent les buts d'agir contre la nature ?
2 - est-ce que les produits chimiques tels que l'herbicide ROND-UP et autres pesticides et fongicides ont un effet chimique négatif sur la bio diversité, l'équilibre des espèces, sur la bio-diversité et sur l'environnement naturel ainsi que sur la santé ?
La logique commanderait de répondre :
- que si les herbicides tuent les herbes, déjà, nous avons une réaction chimique qui tue les herbes et certaines plantes.
- que si les pesticides et les fongicides tuent les insectes et notamment les polinisateurs telles que les abeilles,
- que si nous avons des OGM et des produits chimiques qui tuent la vie sous toutes ses formes, c'est que tout ce qui perturbe l'état naturel initial est source de déséquilibre, de disparitions des espèces et d'empoisonnement des espèces, de mutations génétiques des animaux qui consomment ces organismes génétiquement modifiés, et que par là-même, si nous suivons la chaîne alimentaire, la consommation par les hommes, des animaux nourris aux OGM ou aux plantes génétiquement modifiées et empoisonnées par des herbicides, des pesticides, des fongicides, ne peut être qu'une source supplémentaire de modification de l'ADN humain et de développement de maladies dont le cancer.
Est-ce que pour cela nous avons besoin des études scientifiques et des avis des élus pour le comprendre ?
Le bon sens et notre intime conviction suffiraient à dire : Non, nous ne voulons pas que les semences naturelles qui sont le patrimoine naturel de l'humanité, soient modifiées, et que la bio-diversité soit déséquilibrée par l'usage d'herbicides, de pesticides et de fongicides.
Et cela c'est l'affaire de l'humanité, dont c'est le patrimoine naturel, et non pas l'affaire de quelques lobbies qui visent la culture de la maladie et la dépopulation planétaire par voie de conséquence.
Le débat à l'assemblée nationale qui sera visible jusqu'en janvier 2013 sur le site de l'assemblée nationale.
Ben voyons ! Faut qu'on s'arrange entre copains avant que la Justice ne s'empare de ces affaires ! Et puis on s'en fiche on est tous copains avec les Juges Francs-maçons !
25 juin 2010 17:22, Les mots ont un sens, par Napakatbra
Jeudi 24 juin, en pleine grève générale, sans tambour ni trompette, le Sénat a allégé drastiquement le délit de prise illégale d'intérêt. Quelques mécréants irrespectueux évoquent une légalisation du financement occulte des partis politiques...
Eolas l'évoquait mercredi. Jeudi matin, en pleine grève générale, et au moment où Sarkozy accueillait Thierry Henry à l'Elysée (annulant au passage une rencontre avec les ONG), le Sénat analysait la proposition de loi n°268 du sénateur Bernard Saugey (UMP - Isère) "visant à réformer le champ des poursuites de la prise illégale d'intérêts des élus locaux".
Pour faire bref, le délit de prise illégale d'intérêt, régi par l'article 432-12 du Code pénal, est défini comme le fait, pour le responsable d'une collectivité publique, de "prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont [il] a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance". Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. Exemple : si un maire attribue un marché public à une entreprise, et s'il fait affaire à titre personnel avec cette même entreprise, il se rend coupable de "prise illégale d'intérêt". (Lire "Sarkozy, Pérol : Attrape-moi si tu peux").
Enrichissement personnel, ou pas
La prise illégale d'intérêt sanctionnant l'appauvrissement de la collectivité, le délit peut donc être constitué sans enrichissement personnel ! Si l'élu tire bénéfice de son acte, l'on parlera alors de corruption passive. Nuance de taille. Car la proposition de loi se propose de remplacer les mots "intérêt quelconque" par "intérêt personnel distinct de l'intérêt général". Et hop, ni vu ni connu, j't'embrouille...
"Financement occulte des partis politiques"
"L'effet de cette loi serait donc de dépénaliser les situations ou l'élu favorise un tiers avec qui il n'a pas de lien personnel. Favoriser son épouse, son fils ou son beau-frère resterait puni, mais plus, par exemple et au hasard, le fait de faire en sorte qu'une partie des fonds publics que l'on gère favorise son parti politique" affirme Maître Eolas. Il n'y a pas de petits profits...
Petits arrangements entre amis
L'on se permettra d'ajouter que cette nouvelle rédaction laisse aussi le champ libre à l'enrichissement personnel qui ne se ferait pas au détriment de l'intérêt général. Exemple : Si un maire bénéficie des largesses d'une entreprise privée concomitamment en affaire avec sa commune, l'élu pourra toujours arguer que sa collectivité n'y a rien perdu, voire qu'elle y a gagné, pourquoi pas. Aussi simple.
Le délit de prise illégale d'intérêt supprimé ?
D'autre part, et c'est un poil plus embêtant, politiquement parlant : il y a de fortes chances que le terme d'"intérêt personnel" soit interprété par les juges comme un profit sonnant et trébuchant, au contraire de l'"intérêt quelconque". Si c'est le cas - l'avenir nous le dira - le délit de prise illégale d'intérêt disparait en tant que tel, puisque la malversation en cause tomberait alors sous le coup de la législation sur la "corruption passive".
Ah, j'allais oublier, la proposition de loi a été adoptée à l'unanimité. Une "République irréprochable", puisqu'on vous le dit...
Un lecteur attentif aux choses du parlement attire mon attention sur la proposition de loi n°268 du sénateur Bernard Saugey (UMP - Isère) “visant à réformer le champ des poursuites de la prise illégale d’intérêts des élus locaux” et qui vient à la séance publique du jeudi 24 juin à 9 heures.
Cette proposition de loi est fort courte, ce qui promet des débats brefs, d’autant qu’aucun amendement n’a été déposé.
Elle se propose de modifier légèrement la définition du délit de prise illégale d’intérêt (art. 432-12 du Code pénal) :
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ou par une personne investie d’un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75000 euros d’amende.
Ce n’est pas l’article le mieux rédigé du Code pénal. Il réprime le fait pour les élus, et les fonctionnaires et assimilés, qui sont cette qualité en charge la gestion ou la surveillance de fonds publics, de faire sen sorte qu’une partie de ces fonds profite à eux, à leurs proches ou à toute personne qu’ils souhaitent ainsi favoriser. Par exemple, un président de conseil général qui fait embaucher son épouse pour une obscure mission fort bien rémunérée commet une prise illégale d’intérêt au profit de son épouse.
Ce n’est pas le détournement de fonds publics (art. 432-15 du Code pénal), plus sévèrement puni (10 ans de prison et 150 000 euros d’amende), qui est plus brutal : l’élu tape dans la caisse et se met l’argent dans la poche. La prise illégale d’intérêt s’inscrit dans le fonctionnement normal de l’institution, mais le choix fait par l’élu n’est pas totalement (voire pas du tout) fait dans l’intérêt général, il est pollué par des considérations extérieures de l’élu. Faire réparer un nid de poule dans une rue de la commune est conforme à l’intérêt général ; faire en sorte que ce soit son beau-frère qui effectue les travaux, non.
La proposition de loi Saugey se propose de remplacer un mot par un autre. Pas de quoi fouetter un chat, n’est-ce pas ?
Voire…
Le délit de prise illégale d’intérêt deviendrait alors (je simplifie la définition en élaguant les mots superflus, je raye le mot ôté et graisse les mots ajoutés) :
Le fait,… par une personne investie d’un mandat électif public, de prendre…, directement ou indirectement, un intérêt quelconquepersonnel distinct de l’intérêt général dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte,… la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement.
Un seul mot vous manque et le Code pénal est dépeuplé.
L’effet de cette loi serait donc de dépénaliser les situations ou l’élu favorise un tiers avec qui il n’a pas de lien personnel. Favoriser son épouse, son fils ou son beau-frère resterait puni, mais plus, par exemple et au hasard, le fait de faire en sorte qu’une partie des fonds publics que l’on gère favorise son parti politique.
Car quel est le refrain sans cesse entonné par l’élu pris la main dans le sac ? La phrase portant absolution de tous les péchés ?
« Mais voyons, il n’y a pas d’enrichissement personnel. »
Et bien grâce à cette loi, si elle était votée, il n’y aurait plus délit sans enrichissement personnel.
Et ce serait particulièrement pernicieux. Car ce que sanctionne la prise illégale d’intérêt n’est pas l’enrichissement personnel de l’élu mais l’appauvrissement de la collectivité publique. Pour elle, le préjudice reste le même que l’intérêt de l’élu pris dans l’opération ait été personnel ou non.
Et à propos de prise illégale d’intérêt, il ne vous aura pas échappé que le Sénat représente les collectivités locales et est élu par le collège des Grands Électeurs (conseillers régionaux, conseillers généraux, et délégués des conseils municipaux), c’est-à-dire que les Sénateurs, qui sont eux-même très souvent des élus locaux, sont élus par l’ensemble des élus locaux susceptibles d’être visés par le délit de prise illégale d’intérêt.
La lecture du rapport sur cette proposition de loi est édifiant : le rapporteur (madame le sénateur Anne-Marie Escoffier, RDSE, Aveyron), après avoir justement rappelé que ce délit s’appuie sur le devoir de probité des élus, justifie cette proposition par cette formidable affirmation, titre de la deuxième partie de son rapport : cette proposition de loi vise “à mieux réprimer la recherche d’un intérêt personnel”. Non, elle vise à uniquement réprimer la recherche d’un intérêt personnel. En somme, rechercher un intérêt non personnel, comme financer son parti politique, n’est pas contraire au devoir de probité. Qu’il me soit permis d’en douter. La chose a semble-t-il échappé à la Commission des lois du Sénat qui, lors de son examen de la proposition, a modifié… l’intitulé de la proposition, là encore en changeant un mot pour un autre : le mot “réformer” a été remplacé par “clarifier”, et l’allusion aux élus locaux a été retirée, un peu trop voyant sans doute.
J’invite donc l’ensemble des sénateurs, dont je ne doute pas un instant de la très haute probité, de ramener à la raison leurs deux collègues égarés et de rejeter d’un bloc cette proposition de loi jeudi matin, qui serait donner un blanc-seing à quelques élus peu soucieux du bon usage des fonds publics tant qu’ils ne profitent qu’à autrui et non eux-même.
La République a plus que jamais besoin de vertu. Ce n’est pas le moment de dépénaliser le vice, même si je le reconnais, cela “clarifierait” les choses.
Une commission d'enquête ok, et pour enquêter sur quoi et sur qui ? Les complicités crèvent les yeux pour ceux qui savent voir ! On veut des poursuites, des résultats et des condamnations ! On voit que les élections approchent ! Ils se réveillent bien tard, n'est-ce pas ?
Mercredi 17 février 2010
Grippe A
Publié le 17/02/2010 à 10:56 - Modifié le 17/02/2010 à 11:38Le Point.fr
La campagne de vaccination de la grippe H1N1 devrait faire l'objet d'une commission d'enquête, à la demande du Nouveau Centre (NC, partenaire de l'UMP), qui en a fait adopter le principe mardi à l'Assemblée en commission, où les trois autres groupes se sont abstenus. Le NC veut notamment comprendre les raisons de la faiblesse du nombre de vaccinations constatées fin 2009, l'influence des campagnes antivaccin et se pencher sur la gestion des vaccins et des stocks de médicaments.
La commission sera définitivement acceptée lors d'un dernier vote en séance publique des députés mercredi 24 sur la proposition de résolution du Nouveau Centre.
"Tout le monde s'est abstenu --UMP, SRC, GDR-- sauf le Nouveau Centre", a-t-on indiqué de source parlementaire à l'issue du vote de la commission des Affaires sociales. Le président de la commission, Pierre Méhaignerie (UMP), préférait la poursuite des auditions régulières de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Marisol Touraine (PS) préférait une mission d'information, procédure moins lourde.
Jean-François Copé et Jean Leonetti, président et vice-président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, avaient déploré en janvier la demande du Nouveau Centre, y voyant même une démarche "inamicale".
Ben oui, il faut se dépêcher pour voter des lois liberticides et génocidaires pour ruiner le peuple et le réduire en esclave du Nouvel Ordre Mondial. Il faut obéir aux maîtres Illuminati et faire avancer leurs plans !
ASSEMBLEE NATIONALE
NOUVELOBS.COM | 10.02.2010 | 07:14
Bernard Accoyer (Sipa)
Le président de l'Assemblée dénonce l'usage trop fréquent par le gouvernement de la procédure d'urgence ou du vote bloqué. Et menace à son tour...
Le gouvernement a-t-il trop souvent recours à la procédure d'urgence pour faire voter les lois? C'est en tout cas ce que pense le président de l'Assemblée Nationale. Bernard Accoyer (UMP) est sorti de sa réserve, mardi 9 février pour rappeler à l'ordre le gouvernement, menaçant de s'opposer à lui. Trop de procédures d'urgence, des députés absents lors des examens, le recours au vote bloqué... la colère gronde.
"J'ai solennellement fait savoir au gouvernement que nous ne pouvions pas continuer à travailler ainsi, pour la qualité de la loi et la qualité du débat démocratique contradictoire", a déclaré Bernard Accoyer lors de son point presse hebdomadaire, prévenant qu'il "n'hésiterait pas à recourir" à son droit d'opposition.
Parmi les lois adoptées selon la procédure d'urgence ces derniers mois: la loi pénitentiaire, la loi relative à la gendarmerie nationale, ou encore la loi sur l'audiovisuel public, sans oublier la loi création et internet et la réforme de l'hôpital… En somme, souvent les projets les plus contestés.
"Le parlement fait de la figuration"
Bernard Accoyer a répété qu'il "suspendrait les séances" lorsque la majorité serait absente pour l'examen des projets de loi et a de nouveau critiqué le recours au vote bloqué, procédure du règlement qui permet à la majorité de s'absenter des débats sur les projets de loi, en reportant le vote sur l'ensemble du texte à une seule séance.
La présidence de l'Assemblée souligne que 38% des textes sont votés selon la procédure d'urgence, contre 22% sous la précédente législature. Un avertissement qui ravit le groupe socialiste.
"Enfin ! Enfin le président de l'Assemblée dit tout haut ce que les parlementaires disent tout bas depuis maintenant des mois", commente Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale. Selon lui, "le parlement fait de la figuration". "Le gouvernement a recours systématiquement à la procédure d'urgence ou au vote bloqué ce qui lui permet d'étudier uniquement les amendements qui lui plaisent", dénonce-t-il.
Jean-Marc Ayrault dénoncé également l'inflation législative: "Le gouvernement fait de la communication, nous ne traitons rien et les lois s'empilent les unes sur les autres". Et de citer en exemple la loi Loppsi 2, défendue ce matin-même par Brice Hortefeux : "Il s'agit de la sixième loi sur la sécurité depuis le début du mandat de Nicolas Sarkozy, et les problèmes sont toujours là !", s'agace le président du groupe PS.
D'après lui, le recours à la procédure accélérée émane directement de la volonté de Nicolas Sarkozy : "Le président n'aime pas le Parlement, il le connaît mal et surtout il n'aime pas les autres pouvoirs". Nouvelobs.com a également tenté de joindre Henri de Raincourt, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le parlement, ainsi que le président du groupe UMP à l'Assemblée Jean-François Copé, mais nos demandes sont restées sans réponse.
Le député socialiste Jean-Jacques Urvoas soulignait déjà, dans une note publiée sur son blog le 20 janvier dernier, la hausse des procédures d'urgence. "On a fini par perdre l’habitude des secondes lectures", ironisait-il. "Si depuis le mois de juin 2007, 117 lois ont été adoptées par l’Assemblée nationale, seulement 40% ont bénéficié de cette possibilité car dans 60% des cas, le gouvernement a décrété l’urgence qui réduit le débat à une seule lecture par chambre", avance-t-il. "Voilà qui ne facilite pas l’étude approfondie des textes qui sont en plus de plus en plus longs et toujours aussi complexes", conclut-il.
"Droit au but"
"Les lois en pâtissent forcement puisqu'elles subissent beaucoup moins de modifications", note pour sa part Jean Gicquel, spécialiste du droit constitutionnel. Il souligne que cette prise de position du président de l'Assemblée est "dans l'esprit de la révision de 2009 qui confère plus de pouvoir au parlement".
Selon les nouvelles dispositions entrées en vigueur le 1er mars 2009 avec la loi sur le Parlement, si le gouvernement a décidé d'engager une procédure accélérée, après une seule lecture par chacune des deux chambres, le Premier ministre ou, pour une proposition de loi, les présidents des deux assemblées, agissant conjointement, ont la faculté de provoquer la réunion d'une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion. Le texte élaboré par la commission mixte peut être soumis par le gouvernement pour approbation aux deux assemblées. Aucun amendement n'est alors recevable sauf accord du gouvernement. Si la commission mixte ne parvient pas à l'adoption d'un texte commun, le gouvernement peut, après une nouvelle lecture par l'Assemblée nationale et par le Sénat, demander à l'Assemblée nationale de statuer définitivement. Il faut noter que le temps de discussion entre la proposition de loi et son examen a été allongé à 6 semaines pour faciliter les consensus.
Jean Gicquel avertit: "Le temps parlementaire n'est pas le temps gouvernemental, le Parlement discute, confronte les points de vue, modifie, tandis que le gouvernement souhaite aller droit au but mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation". Bernard Accoyer l'a-t-il enfin compris?