Wikileaks - Julian Assange : Dossiers SOS JUSTICE

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16/12/2010

Bradley Manning, taupe présumée de WikiLeaks, serait-il torturé ?

 

Le jeune soldat serait incarcéré "dans des conditions inhumaines" et subirait "un traitement cruel", "aussi pénible [...] que la torture", selon un magazine américain.

Bradley Manning, spécialiste du renseignement de 23 ans (Photo extraite de la page Facebook de soutien à Bradley Manning)
Bradley Manning, spécialiste du renseignement de 23 ans (Photo extraite de la page Facebook de soutien à Bradley Manning)

Bradley Manning, le soldat américain soupçonné d'être en partie à l'origine des 250.000 notes diplomatiques transmises à WikiLeaks, serait détenu "dans des conditions inhumaines", rapporte le magazine américain Salon, mercredi 15 décembre.

Si WikiLeaks n'a jamais précisé que Bradley Manning était bien l'une des sources, le jeune soldat de 23 ans au visage poupin a été arrêté en mai, après la diffusion d'une vidéo montrant une bavure de l'armée américaine en Irak. Ce spécialiste du renseignement de l'armée américaine est incarcéré depuis cinq mois dans une prison de Virgine (Etats-Unis), après avoir passé deux mois dans une prison militaire du Koweït.

Dans cette prison américaine, le jeune homme subirait "un traitement cruel et inhumain", rapporte l'éditorialiste Glenn Greenwald, citant des témoignages.

"Torture physique"

Bien qu'il soit "un détenu modèle", Bradley Manning aurait été décrété "détenu avec une surveillance maximum", plus haut niveau de sécurité dans les prisons militaires.

Le jeune soldat serait ainsi confiné à l'isolement 23 heures sur 24, n'aurait droit ni à des draps, ni a un oreiller, et serait sous surveillance constante. "En résumé, [Bradley] Manning est soumis depuis des mois, à un isolement inhumain, abrutissant, propre à lui nier toute forme de personnalité, voire à le rendre fou, sans même avoir jamais été condamné pour quoi que ce soit", estime Glenn Greenwald.

Un isolement "difficile à supporter" qui est "aussi pénible cliniquement que la torture physique", selon un rapport de mars 2010 de Human Rights Watch. Le personnel médical de la prison administrerait ainsi quotidiennement des anti-dépresseurs à Bradley Manning, souligne Salon.

Glenn Greenwald pointe enfin que, malgré les huit chefs d'inculpation criminels du jeune soldat, "il n'a jamais été déclaré coupable de quoi que ce soit". "[Il est soumis à] des traitements cruels et inhumains, considérés dans de nombreux pays comme relevant de la torture [...] pour des raisons qui semblent exclusivement punitives", conclut-il.

(Nouvelobs.com)

 
 
 

WikiLeaks : Julian Assange obtient sa libération conditionnelle ! La théorie de la conspiration gagnerait-elle le gouvernement US ?

A mourir de rire !

 

 Ha ! Ha ! Ha ! Il y a de quoi mourir de rire en lisant cela !

Le fondateur de WikiLeaks va pouvoir sortir de prison, mais dans des conditions très strictes.

Julian Assange (AFP)
Julian Assange (AFP)

La Haute cour de Justice de Londres a accordé, jeudi 16 décembre, en appel la liberté conditionnelle au fondateur de WikiLeaks Julian Assange, au terme d'une audience de 90 minutes.

Le fondateur de WikiLeaks, détenu à Londres dans le cadre d'une procédure d'extradition vers la Suède, bataillait pour la troisième fois devant la justice britannique.

Julian Assange peut sortir de prison mais dans des conditions très strictes : il devra porter un bracelet électronique et sera assigné à résidence dans une propriété mise à sa disposition par un de ses partisans, à environ 200 km de Londres. Une "assignation dans un manoir", ont commenté non sans humour ses avocats. Il devra aussi et surtout réunir une caution de 240.000 livres (283.000 euros) en liquide. Un éventail de célébrités a promis de mettre la main à la poche, à commencer par le réalisateur américain Michael Moore qui dit avoir offert 20.000 dollars au fondateur de WikiLeaks. "Nous pensons que nous aurons l'argent aujourd'hui", a déclaré Mark Stephens sur les marches du tribunal.

 

Un appel "sans consulter les autorités suédoises"

Julian Assange, qui se dit victime d'une machination en représailles à la publication par WikiLeaks de miliers de documents diplomatiques confidentiels américains, avait déjà tenté par deux fois d'obtenir de la justice sa libération : la première quelques heures après sa reddition à la police le 7 décembre, la seconde mardi.

Julian Assange et ses avocats avaient même cru un moment mardi emporter la partie, le juge britannique ayant décidé de le libérer sous caution. Mais le parquet britannique, qui représente le gouvernement suédois, à l'origine de la demande d'extradition d'Assange dans le cadre d'une enquête pour agressions sexuelles, avait immédiatement fait appel, estimant que le fondateur de WikiLeaks pouvait s'enfuir s'il était libéré.

La Suède a tenu à souligner qu'elle n'avait pas été consultée avant cet appel.

 

Les Etats-Unis veulent inculper Assange pour conspiration------La première puissance meutrière mondiale qui se laisserait abuser par un militaire et par Assange !
Y croyez-vous ?

De son côté, la justice américaine tente de déterminer si Julian Assange a incité ou aidé le soldat Bradley Manning à faire fuiter une partie des 250.000 télégrammes diplomatiques confidentiels, rapporte le New York Times. S'ils y parviennent, les procureurs fédéraux pourraient inculper Julian Assange de conspiration, ajoute le journal qui cite une source proche de l'affaire.

Les procureurs examineraient notamment une discussion électronique entre Bradley Manning et un ancien pirate informatique, Adrian Lamo, qui a prévenu les autorités. Bradley Manning s'y targuerait d'avoir été en communication directe avec Julian Assange alors qu'il téléchargeait les documents.

Face à l'embarras provoqué par la publication de télégrammes du département américain d'Etat, l'administration américaine étudie les moyens de déclencher des poursuites judiciaires contre le site WikiLeaks, qui pourraient s'appuyer sur une loi de 1917 contre l'espionnage.

(Nouvelobs.com avec AFP et Reuters)

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