Génocide financier : Dossiers SOS JUSTICE

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12/06/2010

Traitement de la crise : les médias français en dessous de tout !

Comme quoi, une fois de plus nous ne pouvons que constater que la vérité n'est pas dans ce que l'on vous dit dans les médias aux mains des lobbies, mais dans ce que l'on vous cache ! Et quand en prime nous avons un Sarkozy qui se permet au nom de la soi-disant liberté d'expression, de faire pression sur les médias libres, nous ne pouvons que confirmer que la dictature est bien en place.

Assez de censure et de lavage de cerveau !

Traitement de la crise : les médias français en dessous de tout !



Jamais l'Europe n'avait traversé dans la période récente une crise d'une telle ampleur. Jamais les certitudes d'hier, les constructions qu'on croyait solides comme la pierre, n'avaient à ce point été remises en cause : la monnaie unique qui vacille, le libéralisme questionné, le libre-échange montré du doigt, etc.

 

Tout s'agite, tout bouge, tout change...Sauf dans les médias français ! On ne peut que regretter en effet la très grande faiblesse du débat dans nos médias.

A quelques rares exceptions près, la plupart des titres de presse, des chaînes de radio et de télévision ne traitent que très superficiellement les événements en cours, au point que l'opinion publique ne peut pas comprendre grand chose si elle ne prend pas la peine, et le temps, de s'informer par elle-même.

On peut faire trois reproches principaux aux médias français :

 

- D'abord, ils ne donnent pas toutes les informations sur la crise actuelle.

Comme souvent malheureusement, il faut se reporter à la presse anglo-saxonne, ou allemande, pour savoir ce qui est en train de se passer. Par exemple, à moins d'être tombé sur le seul article du Monde qui évoquait le sujet, personne ne sait en France que des rumeurs très insistantes évoquent à l'heure actuelle un abandon de l'euro par la Grèce. Le premier ministre grec a même été contraint de publier un communiqué pour démentir l'information. Quant aux investisseurs, ils sont 41% à parier sur ce scénario, d'après un sondage Bloomberg.

Qui le sait ? Qui en France sait autre chose sur la Grèce que le discours 100 fois répété sur les déficits abyssaux de ce pays, et la prétendue irresponsabilité des gouvernements ? Pas grand monde, en tout cas pas la masse de la population. Et pour cause...

 

- Ensuite, ils n'organisent pas les débats qu'on pourrait légitimement attendre. Par exemple sur l'euro.

A quand un grand débat sur les avantages et les inconvénients de la monnaie unique, 10 ans après son lancement, et à l'heure où des économistes de très grand renom remettent en cause son utilité ? Pourquoi les chaînes de service public ne prennent-elles pas l'initiative d'un tel débat ? On pense à l'euro, mais on pourrait aussi évoquer les plans d'ajustement du FMI ou le rôle des banques dans la crise. Les gens sont suffisamment intelligents pour comprendre les enjeux de ces débats et on peut parier qu'ils s'y intéresseraient grandement si on prenait la peine de les organiser.

 

- Enfin, on peut une nouvelle fois faire un très grave reproche à la quasi-totalité des médias français : leur manque total d'objectivité, et leur parti-pris idéologique évident dans la crise.

Et cette dernière remarque explique sûrement la précédente : si les médias n'organisent pas les débats essentiels, c'est parce qu'ils ne veulent surtout pas les ouvrir dans l'opinion !

A-t-on déjà entendu un grand éditorialiste critiquer la monnaie européenne ? Non. A-t-on même déjà entendu une analyse de la crise qui mette en cause le rôle qu'y joue l'euro et la politique de la Banque centrale de Francfort ? Même pas, ou très à la marge. La plupart du temps, on se contente de répéter que la crise trouve sa source dans le comportement irresponsable de gouvernements "drogués à la dette et aux déficits"...Et pourtant, dans la presse étrangère, on lit d'autres analyses, plus profondes, plus fouillées, plus complètes, plus objectives.

 

Bref, une nouvelle fois, les médias français sont assez largement en dessous de tout ! Refusant d'analyser lucidement la crise qui secoue la zone euro, ils sous-informent, et désinforment. Internet n'en devient que plus nécessaire encore !