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25/03/2010

Les relations se tendent entre Fillon et Sarkozy

Un commentaire intéressant sous cet article du Figaro :

Martinc

Nicolas a un entregent qui fait de plus en plus peur. S'il ne fait rien d'EXCEPTIONNEL, alors que c'est CONCRETEMENT POSSIBLE, il faut qu'il se rappelle que la roche Tarpéienne est près du capitole !

La SEULE BONNE façon qu'aurait Nicolas de s'en sortir, c'est par le haut, en écrasant les réseaux de l'horreur auxquels il n'a pas osé s'attaquer malgré les infos qu'il a de la part de MAM, sur ce qui se passe dans le Sud et ailleurs avec des réseaux criminels de la Justice.

Il faut aussi qu'il ait le courage et l'audace de remettre la fiscalité libérale-sociale en cause en s'engageant sur la voie de l'Inoppression Active, contre les réseaux de la Banque et de Bercy qui dominent et financent la crise !

Alors et ALORS SEULEMENT Nicolas en sortira grandi, avec un succès constaté comme n'a jamais été grandi un président de la République depuis que le progrès a envahi l'histoire.
Parole d'Economiste

Les relations se tendent entre Fillon et Sarkozy

24/03/2010 | Mise à jour : 22:02

À l'Élysée, on a très peu apprécié la séquence parlementaire de mardi : le déballage des députés et l'ovation réservée au premier ministre.
À l'Élysée, on a très peu apprécié la séquence parlementaire de mardi : le déballage des députés et l'ovation réservée au premier ministre. Crédits photo : Abaca

Le chef de l'État a fait acte d'autorité en demandant à son premier ministre d'annuler son intervention prévue sur TF1 le soir même.

 Coup de froid entre Nicolas Sarkozy et François Fillon. À la sortie du Conseil des ministres, les membres du gouvernement les plus expérimentés ont vite conclu que l'atmosphère était glaciale entre le président et le premier ministre. «Le premier a accaparé la parole, le second a été totalement muet», relève un participant. Le couac a, en fait, eu lieu juste avant le Conseil des ministres. Lors de leur tête-à-tête hebdomadaire, le chef de l'État a fait acte d'autorité en demandant à son premier ministre d'annuler son intervention prévue sur TF1 le soir même.

De retour à Matignon, François Fillon s'est exécuté. «Le premier ministre est très sport. Nous allons recaler très vite une autre date avec TF1», ont aussitôt fait savoir ses services. Tandis qu'à l'Élysée, on tentait de minimiser le différend entre les deux têtes de l'exécutif : «Il est préférable d'attendre la semaine prochaine pour intervenir à la télévision afin de répondre à la gauche en cas de motion de censure. Et puis, ce n'est pas la peine que le président et le premier ministre se marchent sur les pieds.» Voilà pour la version officielle.

Car, en fait, le principe de l'intervention du premier ministre avait été décidé en concertation avec le chef de l'État. Un ministre sarkozyste confirme cette version : «Je ne comprends pas le changement de pied de Nicolas. C'est lui qui lui a dit d'y aller. Et maintenant il lui demande d'annuler. Cela énerve Fillon.»

Énerver Fillon ? Il est rentré du Conseil des ministres sans cacher son désappointement. «Il est à cran depuis lundi, confie un de ses amis. On lui refuse sa démission. On ne veut pas de remaniement. On ne lui donne pas un vote de confiance. On lui impose Baroin alors qu'il n'en veut pas. Tout ça va mal finir», avertit un ami du premier ministre. À Matignon, les troupes n'ont plus trop le moral. Chacun a compris que leur patron était en sursis. Qu'il avait été reconduit pour six mois maximum.

À l'Élysée, on a très peu apprécié la séquence parlementaire de mardi : le déballage des députés et l'ovation réservée au premier ministre. «Nicolas Sarkozy a piqué une crise quand il a vu Fillon se faire applaudir debout à quatre reprises par les députés UMP», explique un sarkozyste. Il est vrai que la succession de sondages désignant Fillon comme un meilleur candidat en 2012 n'a rien pour arranger le climat entre les deux hommes.

Malgré tout, Matignon préférait mercredi soir calmer le jeu. Loyal, François Fillon s'est mis au travail. Avec en ligne de mire : la préparation du «séminaire» des députés et sénateurs UMP convoqués lundi prochain, à la Maison de la chimie, par Jean-François Copé et Gérard Longuet. Un séminaire qui a déjà fait l'objet d'une ferme mise au point du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux. L'ami du président a remis les pendules à l'heure sur Europe 1 : «Au lendemain d'un scrutin, toutes les contributions sont naturellement utiles. J'entends bien l'idée de pacte qui est avancée par les uns et les autres, notamment Jean-François Copé. La réalité, c'est qu'il y a un vrai pacte, c'est celui qui a été scellé entre Nicolas Sarkozy et les Français en 2007 et pour cinq ans.» Une manière de remettre à sa place un Copé de plus en plus sûr de lui.

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Le Figaro

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