Marc Girard expose les coulisses de la grippe A: autorisation à l’aveugle de vaccins non testés et probablement inutiles, risques d'effets secondaires, mécanismes de désinformation... : Dossiers SOS JUSTICE

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14/11/2009

Marc Girard expose les coulisses de la grippe A: autorisation à l’aveugle de vaccins non testés et probablement inutiles, risques d'effets secondaires, mécanismes de désinformation...

Le site du Dr Marc Girard contient plusieurs articles sur la vaccination contre la grippe A, maintes fois comparée, sous un certain angle de Marc-Girard C dans l'air.jpgvue, avec la campagne massive de vaccination contre l’hépatite B. Celle-ci a été elle aussi inutile, mais au moins les vaccins n’étaient-ils pas bâclés et non testés, comme c’est le cas avec ceux que l’on nous proposera bientôt, pour le plus grand bonheur de Sanofi-Pasteur, GSK, Novartis et Baxter.

Les articles de Marc Girard ont pour but de contrer la désinformation, de « fournir aux citoyens un contre-argumentaire professionnel pour leur permettre de résister aux menaces que font peser sur eux ou sur leurs proches l’alarmisme démentiel des autorités ». Il faut les lire en entier; les extraits ne sont ici qu'à titre d'illustration.


Image: France 5 / C dans l'air

[L’imprudence la plus crasse mise en pratique au nom du principe de précaution…]

Pour prévenir une « gripette » et faire face « au cas où », on permet l’utilisation de substances dont on sait soit qu’elles sont dangereuses, soit qu’on n’en sait rien… On sait aussi que le rapport bénéfices-risques de toute campagne de vaccination massive doit être favorable au point de la rendre indispensable, parce que ce n'est qu'un bénéfice certain qui peut "justifier" la prise de risque inhérente: des effets secondaires rares, indétectables lors des essais cliniques, apparaîtront avec la vaccination systématique, et il importe de s'assurer que, globalement, le remède ne dégénère pas en un mal iatrogène pire que le mal naturel. Ainsi, la grippe porcine (swine flu) de 1976 n'a fait qu'un mort, loin des millions annoncés; la vaccination, elle, a débouché sur des milliers de plaintes pour effets secondaires, parmi lesquels plus de 500 cas de syndrome de Guillain-Barré, dont plus de 30 ont eu une issue fatale.

Les laboratoires peuvent utiliser du mercure (thimérosal/thimersal) et des adjuvants non testés dans des vaccins dont ont ne connaît pas l’efficacité et la nocivité, mais dont ont sait déjà la date à laquelle ils seront homologués... Ils recevront leur AMM – autorisation de mise sur le marché, c'est le terme essentiel dans toute l'hystérie autour de la grippe A – sans respecter aucune des étapes de vérification scientifique et d’essai clinique qui définissent l’AMM…

Ce qui confirme ce qu’on savait déjà : qu’un médicament (ou vaccin) soit autorisé ne veut pas dire grand-chose quant à son utilité et à son rapport bénéfices – risques. Cette grippe bénigne qui tend à remplacer celle saisonnière devrait provoquer un décès pour 100.000 personnes, estime Marc Girard. Alors qu’on peut s’attendre à ce que près de 60.000 personnes développent des effets secondaires (plus ou moins graves) à cause des… vaccins.

[Un « bénéfice secondaire » de la pandémie…]

De plus, cet « alarmisme démentiel » sert de prétexte au gouvernement pour prendre des mesures liberticides, comme celles qui concernent l’exercice de la justice. Nous aurons, qui sait, un vrai état d’urgence permettant de faire passer des lois, des décrets ou autres réglementations sans cette poudre aux yeux qu’est le débat public et parlementaire tel qu’il est actuellement.

Voir, par exemple, la dépêche d’AFP reprise le 8 septembre par Libération : « Syndicat de la magistrature: plan grippe H1N1 "liberticide" pour la justice ». Et l’article d’Eric Favereau qui l’accompagne : « Effets secondaires pour les libertés. Un appel est lancé pour que la gestion de la pandémie de grippe A ne multiplie pas les mesures contraignantes ».

« Vacciner ou pas ? »

C’est le titre de l’article le plus explicite de Marc Girard, en date du 1er septembre, mis à jour le 11 septembre.

Voici quelques extraits. Les intertitres sont de Pharmacritique.

[Rien ne permet d’affirmer l’efficacité des vaccins contre la grippe A]

Quant au vaccin contre la grippe porcine, AH1N1, qui est une grippe comme une autre, contrairement aux présentations apocalyptiques qu’en font les media et d’autres, pour justifier le gaspillage de ressources ne bénéficiant qu’aux laboratoires (GSK, Sanofi-Pasteur, Baxter, Novartis), Marc Girard pose la question qui fâche :

« si, en quelque quarante ans de routine antigrippale, l’industrie pharmaceutique n’a jamais été en mesure de fournir la moindre preuve crédible concernant le bénéfice de ses vaccinations, qui croit sérieusement que les exigences de démonstration vont se resserrer dans la situation d’urgence frénétiquement entretenue par les autorités ? Par conséquent, qui croit sérieusement que le vaccin qu’on nous promet pour l’automne offrira la moindre garantie d’un bénéfice tangible en matière de santé publique ? »

La durée de développement d’un médicament ou d’un vaccin se chiffre en années ; et l’urgence n’y change rien, si ce n’est que les décideurs politico-sanitaires ferment les yeux et que des VRP des laboratoires sont chargés de désinformer là-dessus : il suffit de lire la presse pour se rendre compte que « hormis la manipulation de l’opinion publique, les responsables administratifs ou industriels n’ont rien à proposer pour améliorer leurs procédures. »

C’est à une telle manipulation qui nous avons assisté en 1976 aux Etats-Unis, lorsque les autorités sanitaires et l’appareil étatique se sont transformés en machine de propagande pour un vaccin bâclé et non testé, avec les résultats dont Pharmacritique a rendu compte dans cette note commentant la vidéo de CBS de 1979, et que le New York Times qualifiait de "fiasco". Nous avons tout à apprendre de cette situation-là, puisque l’histoire semble se répéter)

[La gravité de la grippe A H1N1, qualifiée de « modeste », est surévaluée. Nul besoin de traitement]

« L’efficacité intrinsèque d’un médicament – telle que peut l’évaluer une recherche clinique bien menée – n’est pas le dernier mot en matière de bénéfice : encore faut-il savoir si les inconvénients de la maladie traitée sont suffisamment gênants pour appeler un traitement – et à quel coût (cf. 2.3). La question, en l’espèce, est tout simplement de savoir si la grippe porcine, sur la base des données accumulées depuis son émergence, apparaît comme une pathologie grave. La réponse est évidemment NON et découle de deux types de considérations convergentes :

  • il suffit de se reporter à la presse (spécialisée ou non) pour constater que, même malgré leur position délibérément alarmiste, les autorités et leurs « experts » hésitent quand même à présenter comme sévère la maladie telle qu’elle apparaît actuellement ;
  • pour modeste qu’elle apparaisse objectivement, cette gravité de la grippe porcine résulte elle-même d’une surévaluation :
  • le nombre de victimes a été exagéré (…)
  • il est patent que les régions du monde où ont été rapportées le plus de décès sont aussi celles dont les systèmes sanitaires sont les moins développés, cette modestie du développement sanitaire jouant elle-même sur trois facteurs : 1/ l’état de santé initial des personnes atteintes ; 2/ l’adéquation des soins prodigués à ces dernières ; 3/ la crédibilité du diagnostic étiologique, c.-à-d. de la détermination précise des causes du décès (…);
  • pour outrancière qu’elle ait été, la médiatisation des issues fatales est toujours restée très discrète sur les pathologies sous-jacentes des sujets décédés, alors que dans les rares cas où l’on a pu grappiller quelque information, il est apparu qu’elles étaient très lourdes (…)
  • de façon épidémiologiquement encore plus intéressante, il apparaît de plus en plus que pour objectivement faible qu’elle soit déjà, la proportion des cas graves a été exagérée de par la sous-estimation des cas en général : il semble bien, en effet, que nombre de sujets atteints aient développé une forme tellement bénigne de la maladie qu’ils n’ont simplement pas consulté et n’ont donc pas été inclus dans le nombre total de cas. (…)

[Grippe A et femmes enceintes : surévaluation par surmédicalisation et biais]

« (…) le mythe d’une dangerosité toute particulière chez les femmes enceintes ressortit le plus probablement de cette remarquable bénignité:

  • d’une part et compte tenu des effectifs ridiculement faibles tels que disponibles actuellement, cette pseudo surreprésentation obstétricale n’a aucune significativité statistique démontrée ;
  • à une époque de surmédicalisation hystérique de la grossesse 21, il va de soi que par rapport à une maladie bénigne pour laquelle nombre de sujets atteints ne consultent même pas, les femmes enceintes sont bien plus  susceptibles que les autres d’avoir consulté à la moindre poussée fébrile : il s’agit-là d’un biais 22 au sens statistique du terme. »

[Etonnant revirement par rapport à la prudence et aux règles habituelles]

Quatre catégories de personnes ont toujours été considérées comme des « espèces protégées » : les sujets âgés, les femmes enceintes et les enfants – auxquelles ils convient d’ajouter les personnes déjà fragilisées par des pathologies graves ou multiples (…) Les protocoles d’étude excluent de principe ces sujets ».

Sans parler des mises en garde contre l’utilisation de telle molécule chez les femmes enceintes. Or tout change avec les vaccins contre la grippe A H1N1, les règles habituelles sont complètement retournées : « les sous-populations le plus susceptibles d’être immédiatement visées par ce vaccin issu d’un développement bâclé sont, précisément : les sujets âgés, les sujets déjà très fragilisés par une autre maladie 45, les femmes enceintes et les enfants – et même « les très jeunes enfants » (…).

Il faut le dire tout net : c’est du n’importe quoi. »

Compte tenu de la prudence, voire de l’intransigeance habituelles des autorités sanitaires concernant les femmes enceintes, « comment justifier la précipitation avec laquelle des femmes enceintes vont se trouver exposées à un vaccin dont les composants (principe actif tout autant qu’adjuvants ou conservateurs) n’auront même pas été soumis aux pré-requis normalement incontournables des tests chez les animaux, lesquels sont forcément longs puisqu’ils peuvent porter sur plusieurs générations successives ? Qui croit sérieusement que, décrits par le Vidal comme « résidus » de certaines spécialités antigrippales, des substances comme la kanamycine ou le formaldéhyde 47 n’exposent aucun foetus à aucun risque à aucun moment d’une grossesse ?...

Quand il a fallu plus d’une décennie pour commencer d’identifier les complications néonatales des nouveaux antidépresseurs 48  (…) et que plus de 20 ans après leur introduction effective sur le marché, on en est toujours à débattre d’une potentielle toxicité chez le fœtus 50, comment se fier aux fabricants ou aux autorités pour imaginer qu‟ils auront fait le tour du problème avec un vaccin développé en quelques semaines seulement ? »

[Le scénario d’un virus muté et de la deuxième vague plus agressive]

Ainsi établi que la grippe porcine correspond pour l’instant à une forme plutôt bénigne de grippe (même par rapport aux épidémies banale telles qu’observées ces dernières années), les autorités – dont la fonction la plus éminente devrait consister à anticiper – ne manquent pas d’objecter que leur pro-activité fébrile vise non pas la grippe sous sa forme actuelle, mais sous une forme future dont la gravité serait potentiellement décuplée par une mutation (…). »

Or tous les virus peuvent muter, y compris devenir moins agressifs… En outre, le vaccin serait-il efficace contre une souche mutée ?

[Vaccins achetés en aveugle, sans évaluation clinique]

Pour sidérante qu’elle soit, la conclusion s’impose d’elle-même : le Ministère de la santé a bel et bien utilisé des fonds publics pour acheter un vaccin qui n’a, chronologiquement, pu faire l’objet d’aucune évaluation clinique. C’est à la fois un scandale et une tragédie. (…)

« De quelque façon qu’on s’y prenne, on voit bien que la durée normale d’une seule étude clinique de sa conception à la finalisation du rapport se chiffre en années plutôt qu’en mois – et certainement pas en semaines ! Qui plus est, si finalisée soit-elle, une étude clinique n’a jamais, à elle seule, suffi pour un dossier d’autorisation de mise sur le marché (AMM), dont la constitution – là encore très précisément stipulée par la réglementation – comprend en outre de nombreuses évaluations pharmaceutiques (mode de fabrication du produit, recherche des impuretés, études de pharmacologie…) et pharmaco-toxicologiques (études chez l’animal, tests de mutagenèse, etc.) Chaque branche du dossier d’AMM appelle une synthèse réalisée respectivement par un expert pharmacien, un expert toxicologue et un expert clinicien. Outre le temps inhérent à une telle synthèse (et aux délais de relecture – car qui croit que le fabricant intègre sans mot dire les contributions de ses experts ?), la simple constitution physique du dossier soumis aux autorités (comportant notamment de nombreuses copies des rapports d’étude ainsi qu’une reproduction à l’identique de tous les cahiers d’observation individuels) exige, elle aussi, un minimum de temps incompressible. (…) »

[Le sérieux du secteur vaccinal de l’industrie pharmaceutique… On peut dormir sur nos deux oreilles]

« Il convient également de rappeler qu’en France, deux des principales firmes impliquées dans la fabrication du nouveau vaccin sont actuellement en examen, comme par hasard dans une affaire de campagne vaccinale ; certes, la présomption d’innocence s’impose jusqu’à nouvel ordre, mais on peut néanmoins s’interroger sur la rigueur des autorités qui leur achètent des vaccins avant même que ces produits n’aient été si peu que ce soit évalués (…) »

Dans l’ampleur de sa signification, un dernier exemple nous épargnera d’avoir à détailler plus profondément les raisons de ne pas faire confiance. En avril 2007, via le site de l’Association des médecins de l’industrie pharmaceutique (AMIPS), un des fabricants a diffusé une offre d’emploi visant à recruter des responsables de leur développement vaccinal – typiquement ce genre de gars sur les épaules de qui repose aujourd’hui la responsabilité de mettre au point un vaccin contre la terrible menace de la grippe porcine. Après avoir souligné en premier l’excellent salaire joint associé à « 53 jours de congé », l’offre en arrive au profil recherché : « une compréhension des aspects cliniques des maladies infectieuses – virologie, immunologie, microbiologie – serait très utile, mais elle n’est pas essentielle ». Les qualités exigées privilégient plutôt « une excellente présentation et des capacités de communication, un leadership d’équipe, un impact et une influence (…) ».

J’ai introduit le présent article (cf. 1.1) sur la certitude d’impunité – hélas justifiée – qui prévaut en pareille matière dans l’industrie pharmaceutique. Je l’achève sur l’aveu sidérant, par cette même industrie, qu’en matière de développement vaccinal, l’élégance, le baratin et l’entregent sont plus essentiels qu’une compétence même superficielle (« une compréhension ») en infectiologie… »

Lire aussi:

Vaccination antigrippale : de plus en plus inquiétant...

L’art de créer des alertes en santé publique. L’exemple de la grippe porcine

[Manipulation de l'opinion: la persuasion par la peur]

Dans les pages de Pharmacritique, il est souvent question du "pharmacommerce de la peur". La peur sert parfaitement les desseins des laboratoires pharmaceutiques, mais pas seulement...

"Les dictateurs, les terroristes et les maîtres-chanteurs le savent : quand on veut manipuler les gens, il faut d’abord les réduire à un sentiment d’impuissance. C’est une chose que le freudien sait bien qu’il n’est de situation plus intenable que la passivité devant un risque mortel ou quasi-mortel perçu comme imminent : n’importe quoi apparaît alors préférable qu’une telle vulnérabilité à la pulsion de mort.19

En l’espèce, il n’est pas bien difficile de comprendre comment avec le pouvoir d’amplification et d’implication des images fortes, on peut hypnotiser les gens par l’appréhension d’un risque présenté comme insupportable – d’autant plus insupportable qu’il peut concerner leurs enfants. Ce conditionnement opéré, il sera ensuite extrêmement simple d’exploiter la compulsion des gens à « faire quelque chose à tout prix » en leur faisant accroire que des moyens existent pour reprendre la main : vaccinations, antiviraux et, de toute façon, parlez-en à votre médecin... La médicalisation ainsi recommandée aura d’autant plus de chances de prospérer qu’elle visera complémentairement cette autre déréliction intolérable où se trouvent tant de gens par rapport à leur progéniture : leur donner un modèle de valeurs, parler avec eux – et de l’essentiel si possible –, voire simplement… participer à leur éducation. On n’aura pas tout raté avec eux lorsque, grâce à Engerix, Gardasil ou à leurs homologues, on leur aura au moins ouvert l’accès à une vie sexuelle censément épanouie, puisque débarrassée du risque de MST, voire de cancer sexuellement transmissible…

Décrit fin mai 2009 lors de la rédaction initiale de l’article, ce mécanisme de manipulation mentale trouve une splendide illustration trois mois plus tard quand, arborant son sourire le plus enjôleur, le Ministre de la santé promet que « tous les Français qui le souhaitent pourront être vaccinés » (Santé News, 30/08/09 : c’est moi qui souligne) !... Ainsi, après avoir préparé les esprits au pire des mesures contraignantes (vaccination de masse obligatoire : cf. 1) par une information dont le maximalisme le disputait à l’incohérence20, la Ministre rétrograde désormais cette menace d’obligation à une simple question de choix personnel. Ce que faisant, elle oublie simplement qu’en médecine, l’information loyale et complète est, légalement, le pré-requis incontournable du consentement individuel : or, qui soutiendrait que sur ce sujet de la grippe porcine, l’information des citoyens a été loyale et complète ? Dans un autre article du site (REF), nous nous sommes alarmés de voir les experts de l’administration se comporter en hors-la-loi : force est de constater que, dans cette affaire, même la plus haute autorité sanitaire de l’Etat ne craint pas, elle non plus, de prendre ses aises avec la loi – pour ne point parler de l’éthique…"

http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/09/...

 

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