GrippeA/H1N1 : Crime de Génocide : Dossiers SOS JUSTICE

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/11/2009

CAMPAGNE DE VACCINATION : Les médecins appellent à « Rectifier le tir »


Est-il normal que les pédiatres et que les médecins de famille soient écartés de la vaccination des enfants ?
Et que nous devions payer 2
40 millions d'euros, pour des centres de vaccination et des médecins réquisitionnés et plus de 53 millions d'euros pour que la CPAM adresse les convocations au familles ?
On se demande à quoi ça sert d'avoir un médecin référent ?

Est-il simplement normal de réquisitionner des médecins et du personnel de santé et administratif ?
Le Gouvernement est tombé sur la tête, et nous ne sommes même pas assurés que les enfants ne seront pas vaccinés par la force !!!!

On réquisionnait du personnel en temps de guerre et sous l'occupation nazie !



Actualité publiée hier
Profession

La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) en appellent, au lendemain de l’ouverture de la campagne de vaccination,  au gouvernement pour prendre en compte la réticence des français et inclure les médecins traitants,  principalement généralistes et pédiatres, et les pharmaciens d’officine dans le dispositif de vaccination. Un communiqué qui fait écho à l’Académie nationale de médecine et qui répond également  à l’inquiétude de l’Ordre national des médecins face aux réquisitions de médecins libéraux en activité.


L’Académie nationale de médecine, dont la mission est de conseiller le gouvernement, avait déjà proposé au gouvernement, le 13 octobre dernier, d’autoriser les médecins généralistes à pratiquer eux-mêmes la vaccination A(H1N1) plus particulièrement dans l’éventualité où certaines personnes ne pourraient se rendre dans les centres de vaccination à cause de leur état de santé ou de conditions climatiques défavorables.


Une réticence légitime des Français : Il est clair, qu’au-delà des inquiétudes suscitées par les possibles ou premiers effets indésirables, les processus d’homologation rapides, se faire vacciner « à la chaîne », dans un gymnase, dans un box rudimentaire, sans véritable espace de confidentialité et sans parfois la bénédiction de son médecin traitant sont autant de freins concrets à la vaccination. « En contournant les professionnels de santé, interlocuteurs naturels des patients et dans lesquels ils ont placé leur confiance, le schéma de vaccination a créé un climat de doute »*. Une étude très poussée de l’European Center for Disease Control (ECDC) insiste avec bon sens sur l’importance essentielle de la relation interpersonnelle vacciné-prescripteur pour réussir une campagne de vaccination (Lire (1)).


C’est au tour de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) d’en appeler au gouvernement de modifier enfin l’organisation de la vaccination. Un appel constructif car jusque là les médecins et les professionnels de santé n’ont pas été beaucoup impliqués dans l’élaboration et la mise en place de la campagne. Qualifiant la vision de l’Etat comme « une vision étatique et technocratique de la santé » à effet démobilisateur, demandent d’impliquer les médecins libéraux dans leurs cabinets et les pharmaciens d’officines pour l’organisation de la vaccination. « Le médecin de famille et le pharmacien constituent le « premier cercle » de confiance autour des patients. Vouloir passer outre cette relation de confiance et de proximité, c’est prendre le risque de l’échec ». « Il est encore temps, pour éviter l’échec de la politique de vaccination, et de rater la lutte contre la première pandémie du XXIème siècle, de rectifier le tir, d’écouter les acteurs de proximité que sont les médecins traitants et les pharmaciens d’officine car ils ont la confiance des patients et sont prêts à impliquer le réseau libéral pour la réussite de cette campagne ».


Une réorganisation qui permettrait de ne pas désorganiser le secteur ambulatoire, souligne de son côté, le Conseil National de l’Ordre des médecins qui reproche à l’Etat la réquisition de médecins libéraux en activité, alors qu’il a mis à disposition des listes de médecins retraités et de médecins  non en activité de soins et  que, selon la circulaire du 21 août 2009, les médecins libéraux en activité de soins ne doivent être engagés qu’en 15ème rang.

Enfin, l’expertise précise du rapport coût-efficacité portant sur l’ensemble de la campagne a été sollicitée par l’Académie nationale de médecine avec une évaluation rigoureuse des dépenses engagées et une adaptation possible à l’évolution grave ou bénigne de l’infection.



Sources : Académie de médecine, communiqué du 13 octobre 2009, communiqué CSMF*, signé du Dr. Michel Chassang, Président de la CSMF et de Philippe Gaertner, Président de la FSPF, communiqués Ordre national des médecins www.conseil-national.medecin.fr


 

http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-s...