Internet était en ébullition toute la semaine dernière, avec les nouvelles appelées Climategate par tout le monde, un scandale majeur impliquant une fuite de courriels et de données du Climatic Research Unit (CRU) de l'Université d'East Anglia. Installé dans la ville de Norwich au Royaume-Uni, le CRU est le principal centre « scientifique » qui soutient la théorie du réchauffement climatique. Il donne des « conseils scientifiques » et des directions de conduite au Groupe intergouvernemental d’experts en climat des Nations Unies (GIEC).
Le 17 novembre, un informateur anonyme a téléchargé des courriels et des fichiers de données stockés sur les ordinateurs du CRU et, en utilisant un serveur Internet de Russie, les a divulgué sur un site Internet de « sceptiques du réchauffement planétaire » appelé The Air Vent. Peu après, ces dossiers ont été transmis à de nombreux autres sites sceptiques et à des médias d’information. Cette divulgation comporte plus de 1000 courriels et environ 3.000 documents fournissant de nombreuses preuves de la falsification des données des scientifiques à l'avant-garde de la promotion de la théorie du réchauffement climatique.
Les courriels divulgués font partie de la correspondance entre de nombreuses sommités de la recherche dans le domaine des sciences climatiques et du réchauffement climatique. Parmi elles, Phillip Jones, directeur du CRU, et Keith Briffa, son assistant, Michael Mann de Pennsylvania State, Malcolm Hughes de l'Université de l'Arizona, Kevin Trenberth du Centre national de recherche atmosphérique, James Hansen de l'Institut Goddard des études spatiales de la NASA, et James Holdren, le nouveau « pontife de la science » du Président Barack Obama. L'authenticité des courriels et des documents divulgués a été confirmée par Phillip Jones du CRU, Kevin Trenberth, et d'autres.
Les courriels et les documents révèlent que les scientifiques du CRU et leurs collègues aux États-Unis n’ont pas seulement falsifié leurs données pour « prouver » la réalité du réchauffement mondial, ils ont aussi collaboré pour empêcher les scientifiques qualifiés en désaccord avec la théorie du réchauffement mondial, de publier ou de participer au « processus de révision des pairs. » Chez les scientifiques, la conviction à l’égard du réchauffement n'est pas un consensus, c'est une dictature.
L’informateur, qui a téléchargé et divulgué les fichiers du CRU, a opéré sous le nom d'utilisateur de « FOIA, » une référence à la Freedom of Information Act (FOIA, loi sur la liberté d’information) des États-Unis. Le CRU a maintes fois refusé d’honorer les demandes, faites en vertu de la FOIA, libérer les données sur lesquelles reposent leurs modèles informatiques et conclusions sur le réchauffement planétaire. L’obstruction à la demande de publication d’information en vertu de la FOIA est un délit, tant au Royaume-Uni qu’aux États-Unis, et les auteurs risquent une amende ou une peine d'emprisonnement.
Au Royaume-Uni, l’ancien Chancelier Lord Lawson a exigé une enquête publique indépendante sur la falsification des données du CRU en faveur de la théorie du réchauffement climatique. Aux Etats-Unis, James Inhofe, le sénateur républicain de l'Oklahoma, a annoncé qu'il lancera une enquête sur le scandale du Climategate. Le bureau d’Inhofe a envoyé des lettres aux scientifiques concernés et aux organismes fédéraux, pour les inviter à « conserver les documents (en rapport). » En Australie, cette semaine, dix députés du Parti Travailliste ont démissionné de leurs sièges pour protester contre le soutien de leur gouvernement à la proposition d’Emissions Trading Scheme (magouille système d’échange des émissions), équivalent à celui de l’Union européenne et au Cap and Trade (quota et négoce des émissions de CO2) en instance de législation aux États-Unis.
Le Climategate n'est pas une banale affaire de falsification de données de la part de quelques scientifiques francs-tireurs. La fausse théorie du réchauffement climatique a fourni le socle d'un mouvement politique international, dont l’objectif déclaré est de restructurer totalement l’économie mondiale. Le réchauffement climatique est un abus de confiance perpétré par des scientifiques malhonnêtes, le gouvernement et des dirigeants d'entreprise, qui procurent des occasions d'avancement aux scientifiques véreux.
Si nous ne parvenons pas à stopper l’avancée de la politisation et de l'institutionnalisation de la théorie bidon du réchauffement planétaire, nous connaîtrons très certainement un avenir de « science » contrôlée par décret gouvernemental et un régime mondial qui favorisera la marche de l'industrie tout en imposant des restrictions sévères et des taxes arbitraires au grand public.
C'est un avenir qui justifierait pleinement la résistance et la rébellion des populations du monde qui seront les victimes de cette énorme supercherie planétaire. Si nous ne parvenons pas à arrêter cette entreprise frauduleuse par des moyens légaux, nous aurons certainement un avenir d'oppression généralisée, reposant sur la tromperie, avec la criminalité institutionnalisée qui va avec, et tous les retours de flammes populaires que ça pourrait éventuellement provoquer.
Original : 'Climategate' Exposes the Global Warming Hoax, le 30 novembre 2009.
Traduction : Pétrus Lombard