Conflits d'intérêts : Dossiers SOS JUSTICE

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09/01/2010

Zemmour : "Experts de l’OMS et laboratoires pharmaceutiques, même combat !"

Dans sa chronique du 6 janvier sur RTL, Eric Zemmour met en cause l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour avoir sonné, en juin 2009, "l’alerte pandémique mondiale" : l’OMS a en effet organisé une "panique médiatique généralisée", et recommanda à tous les gouvernants une "campagne de vaccination massive".
 
Or, qui siège à l’OMS ? Des experts internationaux éminents. Et qui les paie ? Les grands laboratoires pharmaceutiques, ceux-là même qui ont vendu les vaccins et les anti-viraux aux Etats en leur plaçant un pistolet médiatique sur la tempe.
 
C’est l’enquête du virologue Tom Jefferson qui avait tout révélé. Der Spiegel en Allemagne en avait parlé le 21 juillet 2009.
 
En complément du coup de gueule de Zemmour, voici l’interview intégrale de Tom Jefferson, publiée le 15 décembre dernier sur Ria Novosti - édifiante :
 
QUESTION : Bref, votre étude n’a pas établi que le Tamiflu est capable de prévenir efficacement les complications dues à la grippe, entre autres, la pneumonie, n’est-ce pas ?

REPONSE : Notre travail est une synthèse des résultats de nombreuses études. Mais nous n’avons pas réussi à obtenir de preuves que le Tamiflu ou le Relenza agissent sur le virus provoquant une pandémie.

QUESTION : Mais l’Organisation mondiale de la Santé recommande justement ces médicaments contre la grippe porcine. Il en découle deux variantes : soit l’OMS choisit de façon insuffisamment minutieuse les médicaments et les recommandations aux gouvernements, soit il s’agit d’une collusion entre les fonctionnaires et les grands pharmaciens.

REPONSE : Je ne crois pas aux complots, mais certaines choses m’inquiètent. Premièrement, début mai, l’OMS a changé la définition de la pandémie. Personne n’a expliqué qui a retiré le taux élevé de mortalité de la liste des
facteurs déterminant la pandémie et pour quelle raison.

Les experts des comités de l’OMS entretiennent de larges contacts avec l’industrie pharmaceutique ou d’influentes personnes qui d’une année à l’autre rivalisent de prévisions apocalyptiques. Voici une remarquable citation du livre "Epouvante" de Philip Alcabes (professeur à l’Université de la Ville de New York, City University of New York, - BFM.ru) : "Nous devons être prêts à l’annonce d’une pandémie de telle ou telle grippe, car certains ont intérêt à recevoir des subventions. Il est plus qu’avantageux pour ces gens de persuader les organisations distribuant des subventions qu’une terrible peste est sur le point de s’abattre sur l’humanité".

QUESTION : De quels experts de l’OMS parlez-vous ?

REPONSE : L’un des experts dirige un groupe de lutte contre la grippe porcine qui est financé par toutes les principales compagnies pharmaceutiques. Il a aussi sa propre entreprise, qui vend des tests. Un autre a fait carrière en vendant des modèles mathématiques de l’épidémie. Ces deux exemples relèvent de conflits d’intérêts évidents, mais, on ne sait pourquoi, personne n’y prête attention. Il y a aussi un comité mystérieux de 12 conseillers pour la grippe porcine auprès du directeur général de l’OMS.

QUESTION : Selon le journal suédois Svenska Dagbladet, certains de ces experts seraient liés aux pharmaciens.

REPONSE : Il semble que l’OMS soit étroitement liée à l’industrie pharmaceutique. Quant aux vaccins et aux antivirus, ils sont, en général, une idée fixe de l’organisation. Ainsi, dans son récent document sur les mesures à prendre contre la grippe, l’OMS mentionne une seule fois la nécessité de se laver les mains et de porter des masques, des gants et des blouses de médecins, contre 24 à 18 fois les vaccins et les antivirus.

QUESTION : Qu’en pensez-vous, est-ce que l’OMS devait annoncer la pandémie de grippe porcine ?

REPONSE : Il est toujours plus facile de brandir les poings après la bagarre. Je répète depuis octobre 2005 que la grippe est devenue une industrie et que les preuves scientifiques de l’efficacité des antivirus et des vaccins sont insuffisantes, pour ne pas dire plus.

QUESTION : Pourquoi cette affection a-t-elle semé une telle panique, alors que la grippe ordinaire emporte, comme il est admis de le considérer, bien plus de vies ?

REPONSE : Les deux grippes ne présentent pas un grand danger. Tout simplement, nous n’avons pas de renseignements précis, alors que les chiffres qui vous sont présentés ne sont pas confirmés et que les propos sur le taux de mortalité sont fondés sur des modèles.

QUESTION : Après les propos sur une collusion éventuelle entre les fonctionnaires de la Santé publique et les pharmaciens, le député à la Douma (chambre basse du parlement russe) Igor Barinov a invité notre représentant à l’OMS à effectuer une enquête officielle sur les faits présumés de corruption. Signeriez-vous cet appel du député russe ?

REPONSE : Je ne suis pas citoyen de la Russie, c’est pourquoi je ne peux probablement pas signer de telles pétitions. Mais je voudrais serrer la main de votre député et de la ministre polonaise de la Santé qui a refusé d’autoriser la vaccination contre la grippe porcine tant qu’il ne sera pas prouvé que ce vaccin est absolument inoffensif.

QUESTION : Le maire de Moscou a promis de retirer les licences aux pharmacies qui ne rempliront pas leurs entrepôts de médicaments antivirus. En tant que médecin hygiéniste, comment évaluez-vous l’efficacité d’une telle mesure destinée à prévenir la propagation de l’infection ?

REPONSE : Je ne me fierais pas trop aux médicaments antivirus et je proposerais de mettre l’accent sur l’hygiène, le lavage des mains, le port de masques, de gants et de blouses de médecins.