Actualité politique et géopolitique : Dossiers SOS JUSTICE

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15/01/2010

Sondage : 2 français sur 3 n'ont plus confiance ni en la droite, ni en la gauche pour gouverner

Le constat des français sur les politiques menées par les politiques de Droite comme de Gauche.

Sans faire de politique ni orienter les votes d'une quelconque manière, nous sommes contraints de constater que les français ne sont ni débiles ni aveugles, et qu'ils ont raison de se méfier des politiques.

Qu'ils soient de droite ou de gauche, même combat !

Ils oeuvrent
consciencieusement pour les intérêts de l'élite maçonnique, les banquiers internationaux qui financent leurs campagnes, et les laboratoires pharmaceutiques qui sont devenus des instruments de guerre biologique dirigés à l'encontre des populations innocentes !

Aucune enquête n'est jamais menée sur les attentats du 11 septembre 2001 aux USA, sur la crise financière et les banquiers internationaux, ni sur l'OMS, l'ONU, l'OTAN et toutes les structures internationales criminelles.

On vote tout à l'aveugle sans tenir compte de la volonté des peuples : Le codex alimentarius, les vaccins tueurs, l'Europe Nazie menée par des hommes de l'ombre du Bildenberg Group, les guerres contre des pays qui ne nous ont jamais attaqués tel l'Afghanistan, et le comble ils veulent voter une loi contre la burqua pour 300 femmes qui portent le voile chez nous !

Pour une identité nationale qui n'existe pas et qu'ils se sont attachés à détruire durant les dernières décennies à force d'endettement de la France et de privation des droits des français !

Une politique pour les riches et les criminels de tous bords !

Il faut adorer l'ONU et l'OMS et toutes leurs organisations internationales criminelles !

Boycottez-les !

Allez-vous voter pour des criminels qui nous imposent une Europe Nazie qui autorisent les réquisitions pour vacciner la population par force, qui violent tous nos droits et la Constitution pour nous imposer le Traité liberticide de Lisbonne, qui endettent la France, suppriment les services publics, massacrent nos populations et nous imposent le Nouvel Ordre Mondial ?

La dictature, ça suffit !
Que fait l'Armée ?

La situation politique de la France inquiète tellement en haut lieu que le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), Edelman et l’institut Pierre Mendès France ont décidé de demander à la Sofres de réaliser un nouveau type de sondage, baptisé « baromètre de la confiance politique ».

Un sondage aux résultats spectaculaires

 

 

Les résultats de la première édition de ce sondage ont été publiés le 11 janvier 2010. Ils sont aussi spectaculaires qu’édifiants :

 

- exactement deux tiers des Français (67%) déclarent n’avoir confiance ni en la droite ni en la gauche pour gouverner le pays. Seules 14% des personnes interrogées ont « confiance dans la gauche pour gouverner le pays » et 16% « ont confiance dans la droite ». 3% sont sans opinion.

 

- près de 4 Français sur 5 (78%) considèrent que « les responsables politiques, en général, se préoccupent peu ou pas du tout de ce que pensent les gens », contre 22% qui estiment que les politiques s’en préoccupent « beaucoup ou assez ».

 

- la défiance des Français touche peu les élus locaux : 69% des personnes interrogées font confiance au conseil municipal, 65% au conseil général et 65% au conseil régional.

 

- en revanche la défiance est massive pour les autres structures de pouvoir : 55% des Français ne font pas confiance à l’Union européenne, 64% à l’Assemblée nationale, 65% à l’institution présidentielle, et 68% au gouvernement.

 

 

Des explications officielles délibérément évasives

 

 

Les commentaires officiels qui ont accompagné ces résultats ont pris, comme d’habitude, un très grand soin à ne surtout pas en expliquer la cause profonde. Avec une myopie délibérée dans l’analyse le directeur du Cevipof y a plaisamment trouvé la preuve que « le baromètre souligne un succès de la décentralisation » (au motif que 2/3 des Français font confiance à leurs élus locaux…) et a conclu avec euphémisme que « les Français ont exprimé globalement une confiance dans les mécanismes de la démocratie, mais pas dans ceux qui l’exercent ».

Ces misérables contorsions sont sans doute exigées par les commanditaires du sondage. Mais elles sont insuffisantes pour cacher la véritable explication. Car découvrir la vraie raison de cette défiance sans précédent des Français n’est pas bien sorcier, il suffit simplement de réfléchir un instant : à partir de quel moment fait-on confiance à un élu ? Dès lors que l’on constate que l’élu en question remplit bien ses promesses électorales. Et quand ne lui fait-on plus confiance ? Lorsque l’on se rend compte que les promesses qu’il avait faites au moment de la campagne électorale ne sont suivies d’aucun effet, voire qu’elles cèdent la place à des mesures ou à des résultats exactement contraires.

Cette remarque de bon sens nous donne la clé pour bien comprendre ce qui se passe.

 

 

La vraie raison d’une défiance aussi massive

 

 

Si une large majorité de Français font confiance à leurs élus locaux, c’est tout simplement parce que ces élus remplissent globalement leurs engagements électoraux. De fait, un maire qui a promis d’ouvrir des crèches, d’installer des couloirs de bus, de modifier la circulation et d’améliorer la voirie, veille presque toujours à réaliser ces promesses. Et il les met en œuvre car il en a le pouvoir. ILa situation est identique pour un Président de Conseil général ou régional qui a promis de développer les logements sociaux et la mixité sociale, de rénover des établissements d’enseignement, ou de financer des travaux d’aménagement urbain. Il va en effet le faire pendant son mandat, parce qu’il le peut.

Dans tous les cas, si les élus municipaux, départementaux ou régionaux remplissent grosso modo les promesses électorales sur lesquelles ils ont été élus, c’est tout bonnement parce qu’ils en ont le pouvoir.

En revanche, si une majorité écrasante de Français ne font plus confiance à leurs élus nationaux, c’est parce qu’ils constatent que ces élus ne remplissent plus leurs engagements électoraux ; ils font même souvent le contraire de ce qu’ils avaient promis. Mais pourquoi cela ? Il serait absurde et gratuitement offensant de penser que les dirigeants nationaux, une fois élus, prennent un malin plaisir à faire un bras d’honneur à leurs électeurs. Ce serait d’autant plus absurde que ces élus nationaux sont souvent aussi des élus locaux : pourquoi donc s’attacheraient-ils à bien remplir leurs promesses faites lors d’élections locales et à vider de sens celles faites lors d’élections nationales ?

 

La vraie réponse apparaît de façon lumineuse.

 

En réalité, si cette trahison des engagements électoraux nationaux est générale, au point que les Français en font indistinctement grief à la droite et à la gauche, c’est tout simplement parce que les dirigeants nationaux n’ont plus le pouvoir de remplir quelque grande promesse électorale que ce soit. A part la prise de petites mesures symboliques, sans coût ni réelles conséquences, le président de la République, le gouvernement et les parlementaires n’ont plus le pouvoir de changer l’ensemble des politiques publiques de façon substantielle, et cela même si une écrasante majorité de Français le souhaitent.

La raison de cette perte de pouvoir à peu près totale ? La construction européenne et ses fameux « transferts de souveraineté ». Examinons pourquoi.

 

Le vol du pouvoir des Français explique la défiance générale à l’égard des institutions

Rappelons ici, au risque de paraître fastidieux à nos lecteurs, un bref récapitulatif de l’ensemble des pouvoirs de décision qui ont été volés au peuple français :

1) l’Union européenne possède une compétence dite “exclusive” (c’est-à-dire que les Etats n’ont absolument plus leur mot à dire et sont obligés d’obéir) sur tout ce qui concerne:

-  l’union douanière et la politique commerciale commune, donc sur les questions cruciales concernant la protection douanière et les délocalisations qui préoccupent tellement les Français et que ceux-ci désespèrent de voir leurs élus nationaux résoudre.

l’établissement des règles de concurrence nécessaires au fonctionnement du marché intérieur, donc sur la mise en concurrence, la privatisation et le démantèlement des services publics, questions qui préoccupent également les Français et qu’ils sont furieux de ne pas voir réglées comme ils le souhaitent ;

la politique monétaire pour les États membres dont la monnaie est l’euro, donc sur les taux d’intérêt et les grandes orientations de politique économique, d’où découlent la croissance, le niveau de vie, l’emploi et le chômage, toutes questions qui sont au cœur des problèmes de la vie quotidienne des Français ;

la conservation des ressources biologiques de la mer dans le cadre de la politique commune de la pêche, donc sur les revenus des pêcheurs.

2) l’Union européenne possède une compétence dite “partagée” (plaisant euphémisme qui signifie en réalité que les Etats n’ont plus, là non plus, leur mot à dire sauf sur des sujets accessoires et si l’Union le leur demande, ce qu’elle fait rarement) sur tout ce qui concerne:

- le marché intérieur ;

la politique sociale, pour de très nombreux aspects ;

- la cohésion économique, sociale et territoriale ;

l’agriculture ;

la pêche ;

l’environnement ;

la protection des consommateurs ;

les transports ;

les réseaux transeuropéens ;

l’énergie ;

les questions de liberté publique ;

les questions de sécurité ;

la justice ;

l’immigration ;

les enjeux communs de sécurité en matière de santé publique.

Comme on le voit, il s’agit de presque tout. Que ce soit la politique vis-à-vis de l’immigration, des OGM, des vaccinations massives, de la privatisation d’EDF GDF, de la précarisation de l’emploi, des fusions-acquisitions entre entreprises, de la préservation de l’environnement, des mandats d’arrêts internationaux, des fonds structurels régionaux, etc., etc., là aussi, tout est très largement décidé par Bruxelles et les élus nationaux français n’ont, dans le meilleur des cas, qu’une très faible marge de manœuvre.

3) l’Union européenne possède une compétence dite “de coordination” (ce qui laisse aux Etats une marge de manœuvre mais qui donne à l’UE un pouvoir d’appui, de publicité et de coordination) sur tout ce qui concerne :

- la protection et l’amélioration de la santé humaine ;

- l’industrie ;

- la culture ;

- le tourisme ;

- l’éducation, la formation professionnelle, la jeunesse et le sport ;

- la protection civile ;

- la coopération administrative.

 

4) Enfin, ajoutons les questions essentielles de politique étrangère et de défense, qui font l’objet de la « Politique Européenne de Sécurité et de Défense » (PESD), dont le traité de Lisbonne a considérablement renforcé la forme et le contenu, et son harmonisation avec l’OTAN et les objectifs stratégiques atlantistes. Rappelons aussi que ce traité a créé un poste de chef de la diplomatie de l’Union européenne, lequel a été aussitôt confié à la baronne travailliste britannique ultra-atlantiste Catherine Ashton of Upholland.

 

La construction européenne creuse inexorablement un gouffre entre les élites et le peuple

 

Certes ce rappel de l’ampleur des pouvoirs transférés à des instances de décision non françaises est fastidieux. Certes les medias et l’ensemble des partis politiques français font tout pour maintenir nos concitoyens dans l’ignorance exacte de l’énormité du vol de démocratie qu’il représente. Mais toute escroquerie se paye toujours, un jour ou l’autre. Car si les Français ne comprennent pas ce qui se passe réellement, ils constatent bel et bien que leurs élus nationaux ne font à peu près rien de ce qui est attendu d’eux.

Tenus dans l’ignorance de la cause réelle de ce « bras d’honneur permanent » aux électeurs, les Français en sont réduits à mettre tous leurs élus nationaux, droite et gauche, dans le même sac de la trahison. Ils se défient de toutes les institutions nationales à un point jamais atteint (2/3 des sondés). Et, s’ils sont une majorité un peu moins écrasante (55%) à se défier de l’Union européenne, c’est tout simplement parce qu’une bonne partie des Français continue à ne pas y comprendre grand-chose. Du reste, tout est fait pour qu’ils n’apprennent jamais ce qui se passe réellement dans les institutions européennes.

 

Au total, les analyses de l’UPR (cf. notamment la vidéo en ligne de François ASSELINEAU, Président de l’UPR, sur « Qui gouverne réellement la France ? ») sont, une nouvelle fois parfaitement validées par ce sondage.

 

CONCLUSION : CES 78% QUI JUSTIFIENT DE GARDER ESPOIR

 

 

En conclusion, on relèvera que l’enseignement le plus intéressant de ce sondage tient dans deux résultats identiques :

-  78% de nos compatriotes considèrent que « les responsables politiques, en général, se préoccupent peu ou pas du tout de ce que pensent les gens » ;

-  et ils sont également 78% à estimer que « les gens peuvent changer la société par leurs choix et leurs actions ».

Avec les résultats précédents, cela nous donne, grosso modo, une bonne vision de ce que sont réellement les clivages politiques de la société française en cette année 2010 :

 

55% des Français ont d’ores et déjà compris qu’il fallait se défier de l’Union européenne. Ce pourcentage, et ce n’est pas un hasard, est identique au score obtenu par le Non au référendum de 2005 sur la Constitution européenne.

 

23% de Français en plus (78 – 55 = 23) n’ont pas compris le rôle extraordinairement nocif de la construction européenne sur la démocratie et rejettent sur les responsables politiques « en général » ce vol de démocratie qu’ils ne comprennent pas.

 

Enfin 22% des Français (100 – 78 = 22) se déclarent globalement satisfaits des choses.

 

Le rapport des forces est bien celui-ci : il n’y a plus guère qu’un Français sur 5 pour ne pas se scandaliser de la mise sous tutelle de la France et de sa démocratie. Et le réservoir est immense de tous les Français qui aspirent secrètement à tout changer : 78%.

Ce sont ces 78% de Français qui permettent de rester confiants quant à la suite des événements et à l’inexorable destruction de la construction européenne, cette nouvelle prison des peuples.

 

La sortie de l’Union européenne sera la grande question de la prochaine campagne présidentielle.

 

Et l’UPR fera tout pour qu’il en soit ainsi.

 

 

http://u-p-r.fr/?p=826