
D’ailleurs pour Pàl, son fils a fait du mieux qu’il a pu dans une situation difficile. «Il n'a pas eu de chance». «La crise mondiale est arrivée peu de temps après son élection, il a su y faire face avec beaucoup de courage». Pour autant la politique n’est pas un sujet qu’abordent les deux hommes. «C'est tabou, surtout en famille. En revanche, lorsqu'il m'arrive de le voir en tête-à-tête à l'Elysée, il me parle de sa vie...», même s'il reste «très discret» sur les difficultés de sa fonction, confie-t-il.
«Au début, Nicolas n'était pas très chaud»
Avec la sortie de son autobiographie Tant de vie, Pàl Sarkozy est devenu un incontournable des plateaux. Il est apparu dans Vie Privée, vie publique, le Grand Journal, l’Express et Le Figaro ont publié aujourd’hui des extraits et le 9 avril il sera l’invité de Grosses Têtes. L’ancien publicitaire devenu peintre explique au Parisien avoir décidé de coucher ses souvenirs sur papiers pour répondre aux «fausses accusations» de nombreux ouvrages, consacrés au chef de l'Etat, qui l'accusaient parfois d’avoir délaissé ses enfants. «Contrairement à la légende, je ne les ai jamais abandonnés, physiquement ou financièrement mais il est exact que ce sont leurs mères qui ont pris en charge leur éducation», assure-t-il dans son livre.
Plus jeune, Nicolas Sarkozy était "très volontaire, travailleur et parfois coléreux", se souvient Pàl Sarkozy dans son interview. Le père du chef de l’Etat confirme avoir demandé l’autorisation de Nicolas Sarkozy avant d'entamer la rédaction de ses mémoires. "Au début, il n'était pas très chaud mais je l'ai tout de même fait, en lui transmettant mes écrits à chaque fois que je terminais 50 pages", explique-t-il. Selon lui, le président "n'a jamais proposé la moindre correction". Dans Tant de vie, Pàl Sarkozy revient sur son enfance en Hongrie, son arrivée en France après avoir fui les communistes, sa vie de famille comme son goût immodéré pour les femmes. «L’amour est une solution aux états d’âme. Mes amours furent autant de délicieux foutoirs que de réels engagements», professe-t-il dans ses mémoires.
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